The Red Chronicles
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 Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]

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Kousei
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Kousei


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MessageSujet: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyLun 23 Aoû - 7:52

«- Kousei !! Combien de fois faudra-t-il te dire que ce n'est pas gentil de voler les jouets des autres ?!
- ...
- Tu comprends ce que je te dis ? Tu ne recommenceras pas ?
- ...
- Ah j'abandonne... cet enfant est un cas désespéré.»

Le petit Kousei, dans son orphelinat, enviait les autres enfants. Ceux qui avaient perdu leurs parents assez tard pour avoir un souvenir d'eux, même minimum, et qui avaient leurs propres peluches, leurs propres voitures miniatures ou poupées. Ses parents à lui l'avaient quitté bien trop tôt. Il ne les connaissaient pas, il ne s'en rappelait pas, incapable même de se souvenir s'il avait été trouvé ou abandonné. Si ses parents étaient morts ou bien en vie. Il n'en savait rien. Pendant ses premières années, il se posa beaucoup de questions. Et pourquoi ci, et pourquoi ça... comme tout les enfants de son âge. Sauf qu'il n'allait pas voir les adultes pour leur poser, car ils ne l'aimaient pas. Kousei était un garçon turbulent, et indomptable. Il n'en faisait qu'à sa tête, et ne faisait que ce qu'il voulait, jusqu'à son départ, jusqu'à rencontrer son petit groupe d'artistes, sa première famille. Alors il avait connu la liberté mais aussi les difficultés, devoir travailler s'il voulait trouver de quoi manger dans son assiette le soir, mais ça n'avait pas été un soucis. Puis il y avait eu son arrivée dans le nouveau monde... et sa rencontre avec Gackt, qui avait achevé de faire de lui ce qu'il était à présent, Kousei, le jaloux, l'envieux, l'amoureux.

Je ne regrette pas ce que je suis devenu, ni aucune étape du parcours qu'il m'a fallut suivre pour en arriver là. Chacune de ces périodes de ma vie a joué son rôle dans la construction de ma personnalité, je suppose, et bien qu'elle ne soit pas parfaite, je l'apprécie ainsi. La vie aux côtés de Maître Gackt m'a apporté beaucoup de savoir vivre et une certaine maîtrise de moi que je n'avais jamais soupçonné avoir auparavant, mais c'est sans compter la notion de jalousie qui est venue s'ajouter à tout cela. Je l'aime à en mourir, et le voir serrer d'autres personnes dans ses bras me met dans une rage folle. Je ne le montre plus, j'essaye d'être moins agressif envers ceux qu'il apprécie, car ce serait gâcher son bonheur si je les lui enlevais, je l'ai compris avec l'esclave que j'ai fait partir il y a de cela quelques mois... mais depuis peu, avec l'arrivée de Mana, je ne me sens pas bien. Je suis en danger. Je pressens que l'amour de Gackt pour moi est en danger... il va m'oublier pour cette poupée froide, au regard vide et sombre... Qu'a-t-il de plus que moi ..? Pourquoi veut-il me remplacer ..?

Ce soir là, je ne me sentais pas au mieux de ma forme. Alors que je m'étais levé peu avant le couché du soleil, j'avais entendu les domestiques parler au sujet de Mana et Gackt, comme tout les soirs depuis quelques semaines... Ils avaient prévus de se voir à l'extérieur ce soir là, et comme d'habitude, j'allais rester seul au manoir, peut être croiser Mikaru, et pleurer encore. Non, je n'avais pas envie de passer une soirée de plus comme ça. Qu'importe si Maître n'était pas à mes côtés, je sortirais seul.

Le regard assombrit par une haine que je ne contrôlais pas, j'ouvris mon armoire d'un geste brutal pour en tirer un jean délavé, troué aux genoux et que j'agrémentai de quelques chaines attachées sur le côté. A cela j'ajoutais un haut noir et moulant puis des converses noires. J'avais une allure d'adolescent, à l'inverse de Mana, la poupée aux habits dépassés bien qu'élégant. Je le trouvais beau, et ça n'ajoutait qu'un peu plus de hargne à ce que je ressentais déjà à son égard. Il avait tout pour plaire et comment pouvais-je rivaliser avec ça ?
Laissant mes cheveux blonds et bruns tomber négligemment sur mes épaules, la frange cachant à moitié mon visage, je passais au maquillage. Du noir autour de mon regard, et les deux petits points que je n'oubliais jamais. Une vieille habitude sans réelle signification. Ceci fait, j'enfilais une veste avant de prendre la direction de l'extérieur. J'avais envie de marcher alors je quittais le domaine pour aller me promener dans le parc où je ne me rendais qu'en de rares occasions, les jours où j'avais le désir de m'isoler et de ne voir personne. Cependant, pour aujourd'hui c'était raté, car à peine avais-je passé la grille que je sentais une présence. Enfin, le parc ne m'appartenant pas, je ne comptais pas m'attarder dessus et poursuivais donc mon chemin le long de la rivière qui bordait ce jardin arrangé. Comme tout dans ce monde, il émanait de cet endroit une certaine perfection dérangeante, et je soupirai en poursuivant mon chemin, essayant de chasser de mon esprit les nombreuses pensées qui grouillaient au sujet de ce que devaient être en train de faire Mana et Gackt. Mais il m'était bien impossible de ne pas penser à eux...
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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyLun 23 Aoû - 12:52

    Bien décidé à perdre cette apparence de poupée qui m'avait caractérisé trop longtemps, j'étais parti en ville, errer dans le quartier pour les vampires, ouvert seulement à la tombée de la nuit, vêtements coiffeurs et diverses autres boutiques. Je commençais par m'occuper des vêtements, abandonner robes et jupes, j'étais un homme, certes féminins, mais un homme, un pantalon de toile blanc, le tissus si fluide était agréable, une chemise d'un noir profond et une veste assortis au pantalon, j'agrémentais le costume d'une écharpe de soie sombre, en m'observant dans le miroir, j'appréçiais ce que je voyais, la veste cintrée mettait en valeur ma taille fine, et le pantalon flottait légèrement autour de mes jambes trop fines mais rendait justice à leur galbe.

    Chez le coiffeur, je passais du roux de mes cheveux à un rouge un peu plus sombre, presque bordeaux, je laissais l'homme s'occuper de tresser soigneusement mes cheveux. Je paraissais plus sombre, et j'imposais nettement plus le respect qu'avec des jupes, je cernais mes yeux gris d'un lourd trait de khôl, et le nouveau moi était prêt. Pour l'heure il était temps de chasser, et je préférais voir au parc, les âmes esseulés, ou peut être un petit délinquant qui ne manquerait à personne. Mes chaussures plates, pour la première fois depuis des années, battait le béton à un rythme régulier. Bien plus élégant, plus sérieux. Je n'étais plus une poupée, je n'étais plus sa poupée, je pouvais vivre par moi-même, et si jamais sa route croisait encore la mienne, il paierait d'une quelconque façon l'outrage et les offenses qu'il m'avait fait subir.

    Le parc paraissait calme, mais je perçus une présence, le long de la rivière. Un jeune homme assez appétissant je devais l'avouer, et songeur, par curiosité, j'entrais dans son esprit. Ce que j'y vit m'arracha un sourire, un jouet de Gackt, un jouet délicieusement jaloux de Gackt. Et sa jalousie le rongeait, une jalousie envers une poupée plus glacée que je ne le fus, oh mon cher père devait se régaler à corrompre son âme. Au détriment de ce Kousei. Ses pensées allaient loin, et mon sourire s'agrandit.

    Pauvre Kousei... si triste...

    J'envoyais cette pensée dans son esprit avant de sortir de l'ombre, m'arrêtant un instant avant de me retrouver face à lui sans qu'il ne puisse percevoir mes gestes bien trop rapide. Deux choix s'offraient à moi, je pouvais le tuer, et la rage de Gackt serait sans limite, sa tristesse dévastatrice, ou je pouvais le pousser à changer de camps à le faire douter. Et la deuxième solution me paraissait plus attractive. Il me faisait penser à moi-même, son chagrin et sa jalousie faisaient échos à ce que j'avais ressenti avant de lui demander de me transformer en espérant obtenir plus de lui, sans grand succès.

    « N'ai pas peur je ne te ferai aucun mal...  »


    J'évitais pour l'instant de me présenter, si Gackt lui avait parler de moi, il se fierait à ce qu'il avait entendu, et occulterait quoi que je puisse dire. Et j'avais aucune envie de laisser passer une si belle opportunitée.
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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyMer 25 Aoû - 12:49

Le regard tourné vers la surface sombre et glacée de la rivière, je poursuivai mon chemin sans m'attarder sur quoi que ce soit. Mon esprit était focalisé sur mon ennemi, Mana. Certes, je savais bien qu'il n'avait rien demandé, qu'il s'était retrouvé chez nous par hasard et suite au massacre de ceux qu'il avait toujours connu, mais ça ne me concernait pas, et de toute façon il avait été assez clair quand au fait qu'il ne souhaitait pas m'en parler. Une amitié entre nous était impossible. J'avais pourtant fait plus d'efforts qu'avec n'importe quel autre, que ce soit les mortels ou les vampires dont mon maître s'éprenaient. Avec Mana j'aurais voulu commencer une meilleure relation, mais notre entrevue avait été un échec et par la suite je l'avais soigneusement évité, bien que cela m'ait valu également de ne plus voir Gackt aussi souvent que je ne le voulais... Ils étaient si souvent ensemble...

Je ne comprenais pas ce qu'il pouvait lui trouver, à lui qui était mon opposé le plus complet, si ce n'est qu'il avait changé de goûts et donc, qu'il se lassait de moi. J'ignorai ce qu'il advenait de ses favoris lorsqu'il en avait assez d'eux. Allait-il me tuer, me donner un appartement en ville et m'y abandonner ? Ou simplement me dire de partir ..? Une telle possibilité me faisait vraiment mal et je sursautai subitement en entendant dans ma tête une voix qui m'était parfaitement inconnue. Je me retournai, ne percevant pas un bruit, ne distinguant aucune silhouette. Ce vampire devait être en train de m'épier et sûrement de lire dans mes pensées, puisqu'il avait saisi mon nom ... Mon sang se glaça alors qu'il apparut tout à coup devant moi, comme surgit de nulle part. Rien ne m'effrayait plus que la rencontre avec un vampire inconnu ... ne sachant pas à quoi m'attendre, et craignant plus que tout au monde d'être un jour mordu par un autre que mon maître.

Devant l'étranger, je reculais d'un pas, le regardant fixement. Nous faisions la même taille, plus où moins, et devant les traits de son visage je devinais qu'il n'avait pas du être vampirisé plus vieux que je n'étais... 17 ou 18 ans, pas plus ... Pourtant son regard témoignait d'une maturité qui me faisait savoir qu'il devait être un vampire assez âgé, tout du moins puissant... Et j'espérais ne pas avoir à faire à un rebelle, car en tant qu'esclave du Premier, j'étais un otage de choix.
Avant que je n'ouvre la bouche, il m'avertit qu'il ne comptait pas me faire de mal. C'était bien ma chance ... mais je n'étais pas le genre de personne qui puisse accorder sa confiance si facilement à un inconnu, encore moins un vampire. Je me souvenais maintenant pourquoi j'évitais toujours de quitter seule l'enceinte du manoir ... l'extérieur regorgeait de dangers... et il s'en trouvait un juste face à moi, dans ses beaux habits clairs.

« Alors que me voulez-vous ? »

Comme j'étais sur mes gardes, mon ton se fit plus agressif que je ne l'aurais voulu. Par instinct, je fermais maintenant mon esprit comme Gackt me l'avait appris, bien que je savais qu'il était trop tard puisque ce vampire semblait avoir déjà pénétré mon esprit, y ayant lu mon nom et ma peine, ma rage et ma jalousie envers Mana et ceux qui osaient s'interposer entre Gackt et moi. Je soupirais, reculant d'un autre pas. Je n'étais pas venu ici pour discuter et encore moins me faire aborder par un vampire.

« Si c'est pour apaiser votre solitude vous vous trompez de personne, je ne suis pas d'humeur. »

Finalement, j'optais pour une tentative d'évasion, le contournant pour reprendre ma route en espérant qu'il abandonnerait et me laisserait tranquille. Après tout, je ne devais pas être le seul mortel du parc... Il trouverait bien amusement ailleurs. En tout cas, ça m'aurait bien arrangé...
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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyJeu 26 Aoû - 0:12

    Agressif. Son comportement m'arracha un sourire. Il referma son esprit, mais c'était trop tard, j'avais tout ce dont j'avais besoin. Il me faisait penser à un chaton, tentant d'effrayer une panthère, il recula, se mettant hors de portée, mais il ne pouvait m'échapper. Je ne le permettrais, je venais de trouver un moyen d'atteindre Gackt plus durement, et il était hors de question de le laisser s'échapper. Il craignait par dessus tout que je le morde, mais ce n'était pas mon intention, du moins pour l'instant. Je devais avouer qu'il était plus qu'appétissant. Il me contourna, me signalant qu'il n'était pas disponible, mais il se trompait lourdement je ne cherchais pas de compagnie, j'avais tout ce qu'il me fallait. Je le laissais avancer de quelques pas encore, puis si rapidement que c'était impossible de percevoir mes mouvements. J'étais à nouveau face à lui.

    « Je ne cherchais la compagnie de personne. »

    Je fis un pas vers lui, m'amusant légèrement de ses craintes. Mon sourire s'agrandit légèrement, et je posais l'une de mes mains sur ma hanche. Dardant sur lui un regard neutre. A croire qu'il allait sortir ses griffes, qu'il essaie seulement. Je pouvais l'immobiliser d'une seule main, sans même me fatiguer mais il devait être au courant, il devrait la jouer plus fine que cela. En outre je fus convaincu que sa barrière mentale ne résisterait pas longtemps, si j'insistais.

    « C'est étrange, les animaux de compagnie de Gackt s'éloigne rarement. A moins qu'il ne se lasse... »

    D'abord utiliser ses propres pensées. Les formuler clairement pour qu'elles prennent plus de poids, une réalité concrète et douloureuse. Dans son esprit j'avais aperçut sa nouvelle trouvaille, il venait de franchir un cap dans la perversité. Et là il faudrait faire très fort pour surpasser cela. Kousei était plus exclusif que je ne l'étais moi-même humain. Humain je craignais de le décevoir, lui avait déjà endurer une punition. Il craignait plus qu'il ne se lasse, d'être remplacé, que de le décevoir. En une fraction de seconde, j'étais déjà face à lui, je posais mes mains de chaque côté de sa tête, je ne voulais pas lire dans son esprit, il était protéger contre les intrusions, mais j'ouvrais le mien. Inondant son esprit d'image de moi humain, timide et doux, se baignant dans la lumière du soleil, et n'attendant que le soir pour voir mon seigneur vampire. Lui offrant ce qu'il souhaitait, partageant sa couche, et ses envies. Au fur et à mesure d'autres humains prirent place dans les chambres vides, et je réclamais qu'il me transforme pour rester à ses côtés, pour avoir toute son attention, cela marcha. Au début, puis je lui montrais ma descente aux enfers, les autres qui arrivaient, le désintérêt de Gackt. J'ôtais mes mains.

    « Tu vois, j'étais comme toi. Pauvre Kousei délaissé... »

    Je n'avais aucune envie de tourner autour du pot longuement, le choc était mieux, inonder l'esprit pour l'empêcher de réfléchir, conforter ses doutes. Le mettre de mon côté. Nous étions plus proche qu'il ne l'imaginait.

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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyJeu 26 Aoû - 12:50

Me sentir menacé n'était pas vraiment le genre de choses que j'aimais. J'avais un gout mesuré pour tout ce qui est dangereux, il faut bien l'avouer, tout comme la souffrance que j'étais capable d'apprécier dans une certaine mesure, mais dans ces cas là je m'arrangeai toujours pour avoir le contrôle ou au moins, pour me trouver dans une zone assez proche de celui qui pourrait me secourir. Hors là, Gackt devait être occupé, avec celui que je détestais, et moi, j'étais là, seul, face à un vampire qui visiblement n'avait pas très envie de me laisser en paix. Enfin ... je devais peut être m'estimer déjà heureux qu'il ne m'ait pas sauté dessus, j'aurais été incapable de me défendre ... Il semblait vouloir autre chose et ça ne me disait rien qui vaille...
Alors que je tentais de m'éloigner de lui à pas rapides, il apparut à nouveau face à moi et je me stoppais net, replongeant mon regard dans le sien. J'étais peut être le plus faible de nous deux, mais je n'étais pas un lâche et je pouvais regarder la menace droit dans les yeux. Il devait sentir ma crainte, même si je fermais mon esprit, mais je n'avais rien de plus à faire...

Il avança d'un pas, je reculai. Ce n'était pas la compagnie qu'il cherchait... Pourquoi me suivait-il alors ? Parce que j'étais un proche de Gackt, sans aucun doutes... qui plus est dans un état mental plutôt déséquilibré. Je me sentais prêt à tomber dans un gouffre à la moindre occasion, craignant que mon maître ne me chasse, ne me dise qu'il ne voulait plus de moi, parce qu'il avait trouvé mieux... Que deux ans à mes côtés avaient été bien assez... Je déglutis. Le vampire en face de moi souriait de façon malsaine, la main sur la hanche, et se moqua en m'attaquant personnellement. Un e flèche transperçant mon cœur, c'est ce que je ressentis alors qu'il me rappelait que Gackt devait se lasser de moi... J'en étais bien assez conscient pour qu'on n'ait besoin de me le rappeler. Je soupirai, j'allais l'envoyer balader mais il fut plus rapide, et avant que j'ai pu faire le moindre mouvement, je sentais ses mains se poser de part et d'autre de mon visage.

Des images se succédèrent dans ma tête et je fermais les yeux pour chasser la sensation de vertige qui m'envahit alors. Je le voyais, plus jeune, plus féminin, dans les bras de mon Maître, dans son lit, en promenade... Puis je le voyais seul, comme je l'étais en ce moment, et enfin changé en vampire pour retrouver des liens avec celui que j'aimais... qu'il avait aimé aussi, et tout ça pour finalement terminer seul à nouveau, il retira ses mains et je reculais de quelques pas avant de chanceler une seconde pour finir assis dans l'herbe fraiche. Je m'effondrai. Je refusais de croire que c'était cela qui m'attendait, mais ses paroles cinglantes n'étaient pas faites pour me rassurer... Il était comme moi...Il l'avait voulu pour lui et n'y avait gagné que la solitude, et les ténèbres...

Sans que j'ai pu faire quoi que ce soit pour les retenir, des larmes de rage et de détresse se mirent à couler le long de mes joues claires... bien trop claires pour un mortel puisque je lui donnais mes nuits et dormais la journée. Je ne vivais plus que pour ce vampire, n'ayant plus aucune autre distraction, aucun ami à qui me confier, aucune occupation qui ne me fasse penser à lui ... Lorsque j'entrainais ma souplesse, je le faisais en pensant que ça lui plairait de me voir m'être améliorer. Mes acrobaties, je ne continuais à les pratiquer que pour son amusement ... Et s'il s'était lassé de tout ça, si ma destinée était ... de finir comme ce vampire roux... ce... Shinya. Je me souvenais maintenant de quelques paroles que j'avais entendu à son sujet, des mots de Gackt ou des légendes que les vieux domestiques transmettaient, puisque la même famille s'occupait du manoir depuis plusieurs générations. On m'avait souvent comparé à lui... l'esclave favori devenu vampire rebelle... Je ne voulais pas suivre un tel parcours, je ne demandais que... l'amour de Gackt.

« Vous êtes ... Shinya ... »

Désemparé, je ne fermais plus mon esprit. Je doutais, totalement perdu, totalement déboussolé. Que devais-je faire maintenant ? Retourner au manoir et le supplier de me garder ? Accepter Mana pour espérer qu'il apprécie mon geste et se rattache à moi ? Ou bien fuir... ne plus y rentrer et commencer une nouvelle vie loin de cet amour déchirant ?
Je reniflai doucement, les larmes ne voulaient plus cesser de couler. Cette fois j'y sombrai, dans ce gouffre où j'avais tellement craint de tomber. Je relevais les yeux vers Shinya... me demandant tout de même quel sadisme il possédait pour avoir tenu à me montrer ça. S'il l'avait vécu, il devait bien comprendre la souffrance qu'il venait d'éveiller en moi, brisant mon cœur aussi facilement qu'un miroir, en des centaines de petits morceaux...

« Pourquoi ...? Pourquoi vous m'avez montré ça ...? »

D'un revers de manche, j'essuyais inutilement mon visage. Mes larmes se faisaient plus rares mais je n'arrivais pas encore à me calmer complètement.
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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyJeu 26 Aoû - 21:20

    Son chagrin raisonnait si fort qu'il en était assourdissant. Il perdit l'équilibre et tomba en arrière, sous le poids de ce que je lui avais montré. Je reconnaissais son désespoir, il faisait écho à celui que j'éprouvais bien des années plus tôt. Et je perçus dans son esprit que les domestiques nous comparaient, apparemment mon prénom n'avait pas été oublié et résonnait toujours entre les murs de la maison de Gackt. Il m'avait reconnu, cela ne me dérangea pas. Au contraire, qu'il sache devant qui il se trouvait. Ses interrogations m'envahirent, il ne savait plus quoi faire, désemparé, il pleurait, sans pouvoir s'arrêter. Son regard larmoyant se leva vers moi. Pauvre et chétive créature. Il ne comprenait pas, il ne voulait pas comprendre. Je m'accroupis face à lui.

    « Tu t'interrogeais je t'ai donné les réponses. »

    Je glissais ma paume sur sa joue et essuyait une larme de mon pouce, délicatement. Son chagrin semblait sans limite, le mien s'était mué en haine depuis bien longtemps. Depuis que j'ai compris une chose, rien ne ferait changer Gackt, une seule personne ne lui suffisait pas. Et il avait tendance à nous délaisser pour la nouveauté.

    « Il fallait que tu saches Kousei, que celui à qui tu voues une si grande admiration, que tu aimes de tout ton cœur, finira par t'abandonner, te voyant de moins en moins, et tu pourras tenter de noyer ton chagrin avec les autres, cela ne changera rien. Parce qu'il est profondément égoïste. Il séduit, rends accroc, puis passe à un autre, en nous reprochant notre besoin de lui. Nos crises, et pour une seule réflexion il avait toujours réponse à tout. Nous remettant à notre place puis nous puni. »

    J'avais prononcer le mot d'une voix amer, la dernière punition restait encore imprégner dans ma chair, et si Hyde n'avait pas été là, sans doute serais-je devenu fou. Hyde je le chérissais de sentiments bien plus pure qu'ils ne le furent jamais pour Gackt. Autour de lui se répandait le malsain, parce qu'il pouvait bien se cacher derrière des sourires de façades, et une douceur feinte, il aimait la douleur et la violence, et il savait la faire aimer. Petit à petit à son contact on perdait notre humanité, pour ne devenir que bestiale, à ne vivre que des sensations qu'il provoquait, jusqu'à ce que la folie pointe, qu'on en devienne à haïr les moments passer seuls à se demander avec qui il était. Et dans le cas de Kousei, il le savait et le problème s'appelait Mana.

    « Mais il n'a pas à le faire Kousei. Dans une relation doit régner une égalité. Regarde ton statut, esclave. Il n'accepte aucune erreur, et il réclame en plus qu'on tolère chacun de ses écarts. Trouves-tu ça normal Kousei ? »

    Je voulais lui ouvrir les yeux, qu'il se rende compte que rester avec Gackt n'apporterait que douleur, et pourquoi pas, avoir une aide dans le camps adverse. Ou même le voir nous rejoindre, et je prendrais un plaisir à l'annoncer à Gackt, qu'un autre enfant le quitte, qu'il souffre, pour ce qu'on souffre. Kousei semblait être intelligent, et j'avais tout un tas d'arguments prêt pour le convaincre. D'idée à lui glisser à l'esprit. D'idées qui passaient souvent par le fait d'arracher son nouveau jouet à Gackt, il n'y avait qu'au début que son amour paraissait sincère, brûlant, et il devait en être amoureux de sa poupée...
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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptySam 28 Aoû - 15:14

Quel regard devais-je lever devant le monstre de froideur qui venait de me révéler un possible avenir pour moi ..? Devais-je le remercier d'essayer de m'ouvrir les yeux avant que la plaie ne soit trop ouverte pour pouvoir un jour être refermée, ou bien devais-je lui en vouloir de briser et réduire à néant mes derniers espoirs de voir mon maître revenir vers moi comme avant ?
Mes larmes ne cessaient plus de couler, mon désespoir devait toucher tout les immortels rôdant dans les environs du parc tant mon esprit s'était ouvert pour crier sa peine et sa douleur. En revanche, mes pleurs demeuraient silencieux. Je détestais être vu dans un tel état, souffrant à tel point que mes jambes s'étaient trouvées comme enveloppées dans du coton, avant que je ne les sente définitivement plus, me retrouvant au sol, complètement désemparé. Etais-je ridicule de l'aimer à ce point ? Au point de voir le monde s'effondrer autour de moi alors que je percevais que bientôt, je n'allais plus être rien pour celui qui s'avérait être tout pour moi...

Je ne quittais pas Shinya du regard, malgré ma vision troublées par le flot des larmes que je versais. Il m'essuya la joue avec douceur, s'il s'agissait de douce pitié, ou de compassion, je n'étais pas en état de le discerner. Je n'étais plus capable de réfléchir ni même d'aligner quelques mots pour former une phrase, mais Shinya parla pour moi, alors je l'écoutais. Il me parlait de sa propre expérience, et pourtant c'est mon propre visage que j'imaginais accompagnant ses paroles. Séduit, rendu accroc, puis délaissé, puni ... Oui je connaissais tout cela, j'admettais ma jalousie de même que l'égoïsme de Gackt et pourtant je ne pouvais lui en vouloir, l'aimant bien trop pour ça.
J'avais toujours cru qu'il avait le coeur bien assez grand pour toutes les personnes dont il s'éprenait, c'est pourquoi même en détestant les personnes qui le séduisaient, je ne lui en voulais pas à lui, sachant qu'il ne m'oubliait pas pour autant ... Mais depuis l'arrivée de Mana je réalisais bien que j'étais passé au second plan, laissant ma place à la nouveauté, me retrouvant seul, de plus en plus souvent... tout comme l'avait été Shinya avant de le quitter pour de bon...

« Je n'ai d'esclave... que le nom... »

Mes larmes se calmaient peu à peu, et finalement je n'étais plus que secoué de quelques sanglots, mais au moins mon visage pouvait sécher. J'essuyais mes yeux d'un revers de manche, fixant à nouveau le sol. Si je n'avais pas su quoi répondre au roux, c'est tout simplement parce qu'il avait raison, je le comprenais, je voyais ce qu'il voulait me faire comprendre, mais j'étais encore bien trop fragile pour l'admettre, et pour mon propre bien je refusais tout simplement de le dire à voix haute. Lui dire qu'il avait raison, que Gackt m'abandonnait... admettre qu'il allait me falloir trouver une solution, car sur cette terre, je n'avais jamais connu autre chose que le manoir et ses alentours... Incapable de me débrouiller seul, et je n'avais que des ennemis, en dehors de mon maître, puisque je maudissais tout ceux qui osaient l'approcher...

« C'est à cause... à cause de lui... que je suis seul. Et s'il m'abandonne... qu'est ce que je deviendrai...? Shinya je... je ne vous connais pas... je sais que vous le détestez maintenant... Mais je l'aime. Je ne veux pas partir... ce n'est pas à moi de partir... C'est la faute de Mana. Tout ça ne serait jamais arrivé... sans Mana.»

Je me mordais la lèvre avec force. Si je n'avais pas craint une seconde punition et le rejet de mon maître, je me serais occupé de Mana en personne. Mais j'en étais incapable, le risque que j'encourais était bien trop grand et les conséquences bien trop lourdes...
A nouveau, je passais la main sous mes yeux pour stopper une vague de nouvelles larmes, souhaitant garder contenance face au vampire. Il pouvait peut être m'aider... j'avais sûrement devant moi la solution à tout mes problèmes, et c'est en replongeant mon regard dans le sien que je compris que quelque part au fond, nous savions comment nous entendre... et cela passait par la nouvelle poupée du Premier...
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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyLun 30 Aoû - 1:44

    Je n'avais nulle envie d'entrer dans un débat, mais le mot esclave n'était que rarement attribué à la légère, et en être qualifié signifiait le plus souvent qu'on l'était. Il n'était peut être pas un esclave portant de lourdes chaînes et effectuant les basses besognes, mais il était bien l'esclave de Gackt, enchaîner à lui par un amour presque malsain, qui le poussait à haïr ceux qui l'approchaient. Qui le poussait à vouloir leur destruction. Il était l'esclave de sa haine, comme je l'étais de la mienne. Son esprit totalement ouvert, je le comprenais, j'écoutais ses pensées, et leur fil. Il n'abandonnerait pas Gackt et j'en fus déçu. Il craignait l'inconnu, il craignait la liberté, ne savoir quoi faire. Ou qu'elle était parfaite sa prison. Enfermé par manque de connaissance, enfermé ma peur de le quitter. Mais ses pensées me fournissaient une solution merveilleuse.

    Mana. Encore ce nom. Son nouvel amour, qu'il sera doux d'entendre ses cris de douleur lorsque nous lui enlèveront. Lorsque nous lui arracheront. Je croisais le regard de Kousei, il avait compris. Son rôle serait décisif. Mais il faudrait qu'il parvienne à berner le premier et cela ne serait pas mince affaire. Je pourrais sans doute manipuler son esprit pour qu'il oubli, ainsi Gackt ne trouvera plus rien. Cela ne lui rendra pas Gackt, certainement pas, mais je me gardais bien de le lui dire. Sans doute ne me croirait-il pas.

    « Nous pouvons t'aider Kousei. Nous pouvons enlever Mana. »


    Doucement je caressais sa joue, l'incitant à relever son visage vers moi. Il était si faible, si désespéré. Il était parfait, ce que nous attendions depuis longtemps, une merveilleuse opportunité. Mais je devais d'abord m'assurer qu'il ne nous trahirait pas, qu'il ne changerait pas d'avis à la dernière seconde.

    « Mais il va falloir que tu nous aides. Que tu trahisses la confiance de Gackt, y es-tu seulement prêt ? »

    Je glissais mes doigts contre sa gorge, propriété unique du premier. Aucun d'autre n'y avais apposé sa marque. Collaborer avec nous voulait dire trahir sa confiance, lui ôter un être aimé, le rendre fou de douleur et d'amertume. Je me relevais et l'obligeais à en faire autant. Nous n'étions pas doux, nous n'étions pas un caprice d'enfant gâté. Dans le cas contraire je connais quelques novices avide de chair fraiche, de posséder un nouveau jouet. Et il trouvera bien douce les punitions de son maître. La perspective de faire souffrir Gackt, était si délicieuse, que j'étais impatient, il me fallait ses réponses, des certitudes. Je voulais en parler à Hyde. Mana serait la perte de Gackt, qu'il souffre autant que Hyde lorsqu'il l'arracha à son soleil. Et qu'il souffre comme moi condamné à la haine, sans espoir d'oubli depuis ce soir ou il a salit mon corps en plus de mon âme. Il était temps qu'il paie ses erreurs

    « Ne songe même pas nous doubler Kousei, je le saurai, et tu connaîtra l'enfer. »

    J'ai perdu la raison, je le sais, nous l'avons tous sans doute. Les bains de sang, je ne me repait que de la douleur. Cela me calme, et lorsque je suis déçu, il me faut beaucoup de sang, et je pourrais m'amuser des jours durant à briser ses os pour mieux le faire cicatriser et recommencer.
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MessageSujet: Re: Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya]   Jalousie, quand tu nous tiens. [Shinya] EmptyMer 8 Sep - 6:58

Depuis deux ans que j'avais passé aux côtés de Gackt, je ne m'étais jamais senti si mal, désemparé, perdu. Je souffrais de l'intérieur sans pouvoir rien faire pour apaiser mes craintes, la peur de me retrouver seul, d'être relayé au second plan avant d'être lentement oublié, au point de devenir comme Shinya, de le quitter... d'être mauvais. Les rebelles ne sont pas des personnes fréquentables... S'il y a bien une chose que m'avait répété mon maître assez suffisamment, c'était qu'il ne fallait pas que je me laisse approcher par des vampires inconnus, encore moins s'il s'agissait de ses ennemis personnels.
En tant qu'esclave du Premier, j'étais une proie de choix, un moyen de lui faire mal, ou de le faire chanter, à choisir... Quoi que ce soir là, je m'étais mis à en douter. S'il m'arrivait quelque chose, serait-il véritablement touché, où s'en moquerait-il, puisqu'il avait Mana..? M'avait-il déjà renié ? Je n'en savais rien. D'un coup, j'avais envie de le voir, de me jeter dans ses bras et de lui demander de me rassurer, me dire qu'il m'aime, m'enlacer, et passer à ses côtés une nuit inoubliable, comme nous en avions déjà vécu tant...

Au lieu de cela, j'étais encore assis sur un sol légèrement humide, dans un parc presque désert, devant ce Shinya, presque inconnu, qui m'avait laissé entrevoir son passé... ce douloureux passé qui deviendrait probablement mon avenir si je n'agissais pas pour reconquérir le cœur de mon maître, et ma place ... Ma place de favori, volée par Mana. Volée sans effort...
Le roux s'était abaissé à mon niveau et me fit relever le visage, disant alors qu'ils pouvaient enlever Mana... me débarrasser de cette source de problèmes, et j'entrevoyais alors de longues soirées tranquilles avec Gackt sans avoir à craindre de voir cette poupée débarquer... mais il y avait une ombre au tableau, que mon vis à vis souligna rapidement.

Je frissonnais tandis que ses doigts glissaient contre ma gorge. L'idée qu'il me morde me terrifiait, mais pas plus que celle d'être rejeté par mon maître et bien aimé Gackt... Il se releva, et je fus bien forcé de suivre le mouvement, baissant les yeux à la suite de ses paroles. Dans quoi m'étais-je embarqué, et que ferait-il maintenant si je changeais d'avis..? Si je refusais de les aider ?
Trahir la confiance de Gackt était bien trop risqué, comment pouvais-je espérer le reconquérir si j'étais la cause de l'enlèvement de Mana ? Jamais ma conscience ne le supporterait et je ne voulais pas finir ma vie rongé par le regret...

« Je... je ne peux pas. Si Gackt apprenait que je vous ai parlé... et pire si je vous aide à avoir Mana... c'est trop risqué, il ne me le pardonnerait jamais... »

La haine m'avait aveuglé longuement mais les larmes passées, je retrouvais un peu de lucidité et refusais catégoriquement d'être mêlé à quelque chose de si atroce. Après tout, même Mana ne méritait pas d'être livré aux rebelles. S'il lui arrivait quelque chose, tant pis, mais je ne voulais pas causer sa perte pour ensuite être accusé et banni du manoir. Ce serait bien stupide compte tenu de la place que je comptais retrouver...
Je relevais le regard vers Shinya, me demandant comment il réagirait à ma rapide rétractation. Il s'y était sûrement attendu, après tout, il pouvait lire en moi. Je n'étais pas stupide, bien que parfois inconscient, mais cette fois pas assez pour prendre un risque si grand.

« Je trouverai le moyen de ravoir Gackt sans aller contre lui... et sans l'aide de ceux qui l'ont trahi. »

Je reculai, m'écartant de ce vampire que je savais être une menace. S'il avait aimé Gackt comme je l'aimais en ce moment, il devait pouvoir comprendre ce que je ressentais... encore fallait-il qu'il en tienne compte.
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