La souffrance nous montre à quel point nous sommes vivant, même mort. [Kanon]

Pour une fois que je suis impatient d’attendre le tombée de la nuit, je suis excité comme une puce si je puis dire. Lorsque je n’aperçois plus le soleil, j’ouvre ma garde robe pour attraper un pantalon moulant que j’enfile suivit d’un T-Shirt blanc et ma veste fétiche. Je passe un foulard léopard autour de mon cou en m’étirant légèrement les bras. Je descends dans le hall du manoir pour enfiler une paire de chaussure montante et je regarde ma domestique, je lui demande de préparer quelque chose à manger, pour vingt deux heures environ, elle se doute que je vais ramener quelqu’un. Je sors en refermant la porte derrière moi et je me dirige vers mon garage, je monte dans mon coupé sport et à l’aide de ma télécommande, j’ouvre le grand portail de style baroque pour quitter mon domaine, je roule à travers la forêt jusqu’à la ville. Je me gare alors là où je trouve dans un quartier réputé pour y avoir des jeunes qui y trainent pour avoir de la coke, ou simplement pour se faire payer de leur services. Je n’ai pas souvenir d’avoir étais déjà satisfais en venant ici, mais je ne peux plus me retenir, cela fait un moment que je n’ai rien fais, sexuellement. Je regarde les jeunes qui s’approchent de moi un à un, hélas, aucun ne sort du lot. Au loin, je te vois, visage d’ange, percé, un rebelle je pourrais croire. Je souris en coin et je m’approche de toi en souriant en coin.

-Tu n’es pas occupé, à ce que je vois. Tant mieux, j’aurais besoin de tes services.

Je ne te laisse pas tellement le choix ni le temps de me répondre que je m’empare de ton poignet que je serre entre ma main, au cas où tu voudrais faire de la résistance. Je te traine jusqu’à ma voiture, je te fais monter à l’intérieur et ais rapidement le tour pour gagner ma place de chauffeur et je tourne le visage vers le tiens.

-Tu connais un hôtel confortable et joli, pas très loin d’ici ?

Une fois dans la voiture, je tourne le visage vers le plus jeune, son regard et ses lèvres, plus précisément. Je ne peux m’empêcher de sourire en coin quand j’entends que tu me dis que tu n’as pas encore dis oui, je ne peux m’empêcher de rouler des yeux en arquant un sourcil.

- Comme si je t’avais laissé le choix. Maintenant que tu es dans cette voiture, tu ne peux en sortir.

Tu me dis ensuite qu’il y a certaines conditions pour pouvoir t’avoir, je n’avais jamais entendu ça, surtout venant de personnes qui font des choses de ce genre. Je soupire légèrement en regardant autour de nous, il y a d’autres jeunes, pas aussi attirant que toi, certes, mais ils peuvent toujours faire l’affaire, donc si tes conditions ne me conviennent pas, ou que je les trouve un peu trop osées, j’aurais d’autres pions sous la main.

- Hm, je vais t’écouter, mais une chose… Si jamais tes conditions sont trop carrées pour moi, c’est
moi qui te fais sortir de cette voiture.

Je démarre donc après avoir attaché ma ceinture ainsi que t’avoir laissé le temps de faire de même. J’ai beau être un vampire, puisque d’après ce que j’ai pu voir tu as constaté qu’il y a une différence entre nous deux, ça m’apprendra de toucher n’importe qui, donc je disais que j’ai beau être un vampire, je respecte certaines règles. Je conduis donc tranquillement en faisant le tour du quartier pour voir quel hôtel pourrait faire l’affaire, puisque tu ne m’as pas encore répondu à ça. Lorsque je trouve un hôtel assez chic et qui a une allure assez imposante, je gare ma voiture non loin de l’entré principale du bâtiment et je tourne mon visage vers le tiens pour pouvoir écouter les conditions que tu veux poser.

Si tu me juge trop pauvre ou colérique, tu n’as encore rien vus. Tu pourrais même être surpris, je suis vraiment un vampire qui sort du lot, si je puis dire. C’est amusant, de pouvoir manipuler les sentiments des gens à volonté, mais revenons à nos moutons, ce n’est pas ça, le vif du sujet. Je suis d’autant plus curieux de savoir quelles sont tes conditions, c’est bien la première fois que je laisse une personne me dicter ce que je devrais faire, quoi qu’il en soit, ce n’est pas encore dit que nous franchirons la porte du bâtiment ensemble. Tu me dis que tu pourras en sortir tout seul, de la voiture, qu’il en soit ainsi. Je racle ma gorge pour te faire comprendre que même ma patience à des limites.
Quand je tourne le visage vers le tiens, tu es enfin prêt à me dire tes fameuses conditions qui font que je suis encore dans cette voiture, avec toi. Premièrement, je n’aurais pas le droit de te mordre et si jamais je faillis à cette tâche, tu me menace en disant que tu as ce qu’il faut pour te défendre, j’en déduis que tu dois avoir de l’argent sur toi ou quelque chose du genre, par malchance, je n’ai pas encore trouvé ou ce trouve ce matériaux. Ensuite tu me dis que l’on n’abime pas ton visage, ce qui me fait rire et j’ancre mon regard de braise dans tes yeux.

- Tu crois vraiment que j’avais l’intention de te porter des coups ? C’est mal me connaitre.

Et la dernière règle, que je te règle une partie de la somme avant et le reste après, je sors donc mon porte feuille, par chance j’ai une bonne liasse de billets dans ce dernier. Je sors donc 55 000 yen que je te tends.

- Ca te convient, comme avance ? Si tes services m’ont satisfait, tu en aura… 55 000 autres, sinon ça sera 40 000.

Effectivement, je ne suis pas le genre de personne à rentrer amocher chez moi. Je ne suis pas un vampire sadomasochiste sur les bords, mais peut-être que cela peut changer, puisque beaucoup de choses ont changés chez moi, avec le temps. Quand je vois que la somme que je te tends te convient, je souris en coin, et je me demande si ce n’est pas cher payé pour quelques heures de plaisir. M’en fin, le plaisir n’a pas de prix, pour moi. Je sors donc de la voiture et, quand tu en sors aussi, je ferme les portières à distance alors que je glisse mes mains dans les poches de mon pantalon blanc, moulant. Je nous fais traverser la route et je pousse la porte d’entré de l’hôtel alors que tu me regarde en disant que tu t’appelle Kanon, ce qui me fait sourire en coin. Je réponds donc, d’une voix grave mais avec une touche de sensualité, ce qui fait partie de mon charme de vampire.

- Hm, appelle-moi Byo.

Il est hors de question que quelqu’un sache mon vrai prénom, surtout pas quelqu’un que je prends simplement pour mon plaisir personnel. A l’accueil, je demande une suite pour deux, un lit double dans une chambre assez spacieuse, la jeune femme me sourit en acquiesçant d’un signe de tête et elle regarde sur son ordinateur après une chambre qui pourrait me correspondre. Quand elle en trouve une à mon gout, elle me donne la clef en répliquant.

Hôtesse ; - Chambre 612, étage cinq couloir de droite, vous ne devrez pas avoir de mal à la trouver.

Je la remercie d’un bref signe de tête et je me dirige donc vers l’ascenseur, je nous y fais entrer et appuie sur le bouton correspondant à l’étage. Quand nous y sommes, je te laisse sortir le premier pour que je puisse regarder les formes de la marchandise ; des fesses rebondies, des jambes longues et fines comparable à celle d’une femme. Je souris en coin et, quand tu me dis avoir trouvé la porte, je pousse la porte après l’avoir ouverte. Je te pousse à l’intérieur en refermant derrière moi

Une fois dans la chambre, je vois que la décoration te laisse indifférent, moi j’aime bien, ce qui me fait sourire. Je regarde autour de nous alors que tu t’approche dangereusement de moi en passant tes bras autour de mon cou, je souris en coin en sentant ton bassin contre le miens et je te pousse légèrement en répliquant, alors que je me dirige dans la salle de bain.

- J’ai transpiré, j’ai besoin d’un bain.

Je souris toujours en coin, pourtant j’ai pris une douche il y a quelques heures, mais je me fiche de ça, j’aime être propre avant tout acte, je pense que c’est quelque chose de normal, puisque je ne suis pas un maniaque de la propreté. Quand tu arrive en me demandant si tu peux me tutoyer, j’acquiesce d’un signe de tête.

- Qu’importe, les deux me vont bien.

Je retire mes chaussures que je laisse à l’entré de la pièce et je retire ma veste que je lance sur le lit, retirant par la suite mon pantalon et mon T-shirt que je laisse tomber sur le sol. Je me retrouve alors devant toi, en boxer. Je te fais face, laissant apparaitre un torse svelte mais musclé juste comme il faut, des bras petits mais tout aussi musclés. Je te fais signe d’approcher et, je regarde ce que tu porte à ton cou en fronçant légèrement les sourcils.

- Je ne suis pas à l’aise avec ça, tu peux tout retirer ? Si tu as peur que je te mordre, c’est ton problème.

En attendant de voir ce que tu vas faire, je remonte ton T-shirt deux voir trois fois trop grand pour toi en laissant le bout de mes doigts se balader sur ta peau.

Lorsque l’humain me demande si j’ai peur que ce soit de l’argent, j’acquiesce d’un signe de tête, accompagné d’un sourire en coin.

- Quel vampire ne craint pas l’argent ? Aucun.

Je te laisse alors retirer tes colliers, sauf un, je grimace légèrement lorsque je vois que tu décide de le garder, mais comme tu as fais ce que je t’ai demandé, je m’abstiens de te faire une remarque, bien que maintenant, je sais que c’est ici que tu cache un bijou en argent. Je souris donc en coin en te regardant et je bisoute ton épaule, pendant que je retire ta ceinture et fais tomber ton petit short. Je te soulève ensuite sans trop de difficulté, puisque ma force est quintuplé. Lorsque tu me demande si tu fais couler l’eau, je rigole légèrement en faisant non de la tête. Par télépathie, je parviens à faire couler de l’eau à température ambiante pour toi. Je te maintiens contre moi, tes cuisses enroulées à ma taille et je colle ton dos contre le carrelage froid du mur, j’embrasse ta mâchoire tout en mordillant ta mâchoire, mes canines n’étant pas ressortie, puis je n’ai pas envie de boire aujourd’hui, je me suis un peu trop gavé la veille. Je glisse mes mains sur tes cuisses que je griffe légèrement en glissant mes doigts sous l’élastique de ton boxer pour que mes doigts se glissent sur tes fesses que je caresse. Je te repose ensuite au sol pour faire glisser petit à petit ton boxer. Je regarde ton entre jambe en souriant en coin et je caresse ton bas ventre tout en ancrant mon regard mielleux dans le tiens, je passe le bout de ma langue sur mes lèvres avant de te lancer un regard provocateur.

Je ris intérieurement quand tu me dis que ça serait injuste, si je serai invincible, et moi je trouverai la vie encore plus fade qu’elle ne l’est déjà. Pour ce qui est du groupe sanguin, je ne suis pas un adepte du O, d’où le pourquoi j’étais d’accord pour ne pas te mordre. Même si c’est du sang que peu de vampire apprécient, je suis un adepte du A+. Lorsque je vois que tu vas pour m’embrasser, je tourne le visage au dernier moment, ce qui fait que tu embrasse ma joue, je réplique donc, un fin sourire en coin.

- Désolé, je n’embrasse personne.

Je te regarde ensuite partir à la baignoire, nous sommes maintenant tous les deux nus, je m’approche donc de la baignoire et j’entre un pied dans ce dernier avant d’ajouter l’autre pied et je me mets correctement contre la paroi de la baignoire tout en te regardant. Je te regarde entrer à ma suite en te lançant à nouveau un regard provocateur. Je t’envoie de l’eau sur ton torse avant de saisir ton poignet qui n’a pas le bracelet afin de t’attirer contre moi. Je caresse tes hanches en t’allongeant contre moi et je te regarde dans les yeux, guidant mes mains sur tes fesses.

- Bien que se soit à moi de répondre à cette question, tu aimeras faire quelque chose en particulier ?

Je commence par palper tes fesses en douceur et je laisse le bout de ma langue frôler ta mâchoire allant jusqu’à ton lobe d’oreille que je capture entre mes dents, je le torture doucement, pour commencer et je glisse lentement mon index entre tes fesses pour taquiner ton orifice.

Je trouve mignon le fait que tu t’excuse après avoir tenté quelque chose que je ne tolère pas. Je rigole légèrement en répliquant.

- Tu as de la chance que je sois de bonne humeur, sinon tu y aurais laissé des plumes…

Je ferme brièvement les paupières, je sens alors que tu te frotte légèrement contre moi, je pince mes lèvres sans discrétion, il n’y a pas de mal à montrer que l’on peut ressentir du plaisir seulement avec quelques frottements. Ma respiration s’accélèrent et je fais que tes frottements s’intensifient ne me laissent pas indifférent. Mon membre gonfle sous tes mouvements alors que l’eau fait office de lubrifiant, je pénètre lentement la première phalange de mon index en toi et, voyant que cela ne te fais pas plus mal que ça, j’enfonce petit à petit mon doigt en toi en souriant en coin. Quand ce dernier est entièrement en toi, je commence par faire de petits ronds en toi avant de lui faire faire des mouvements d’avant en arrière en passant le ma langue sur mes lèvres. Après quelques longues minutes, je retire mon doigt en me relevant. Je te montre mon membre gonflé.

- Tu sais donc ce qu’il te reste à faire ?

Je te regarde en glissant une main dans tes cheveux qui ne sont pas tout à fait humide. Tu me dis que tu sais ce que tu as à faire, tant mieux, je n’aime pas tellement donner d’ordre. Quand je sens tes lèvres taquiner mon membre de la sorte, je pousse un bref gémissement en respirant assez rapidement. Quand je sens mon membre passer le cap de tes lèvres, je mêle mes doigts à tes cheveux tout en te laissant jouer avec ta langue contre mon gland en ébullition, ce qui fait que ma verge s’allonge, parce qu’il ne faut pas croire qu’elle était à son maximum. Je ris légèrement à comment je pense et je te laisse faire, tu t’y connais mieux que moi de toute façon, dans ce genre de domaine. Je respire assez rapidement, laissant par moment entendre mes râles rauque de plaisir, ce qui est un signe de faiblesse, je le sais, c’est d’ailleurs pour ça que je pince mes lèvres, pour retenir mes gémissements qui, au final, s’étouffe dans ma gorge. Trouvant que le temps comment à devenir long est l’eau qui a du refroidir avec le temps, je te fais relâcher ma verge en érection et qui pointe fièrement vers le haut, je nous fais sortir de la baignoire ne prenant pas le temps de nous essuyer, de tout façon nous allons transpirer, à quoi bon. Je t’allonge sur le lit en écartant habillement tes cuisses pour m’y glisser à l’intérieur de ces dernières, sachant que je ne t’ai pas assez préparé, parce qu’il va falloir que tu supporte plus qu’un doigt, mon index se glisse à nouveau en toi, je reprends aussitôt des mouvements de vas et viens en te regardant, pendant que mon autre main se saisie de ta verge que je masturbe lentement pour commencer avant de s’accélérer peu à peu. Lorsque je sens tes parois s’élargir aux mouvements de mon doigt, j’ajoute mon majeur, tout aussi lentement pour ne pas te faire de mal et, quand je sens que tes parois aspirent mes doigts, je souris en coin en retirant lentement mes doigts. Je me glisse entre tes cuisses, appuyant mon gland contre ton orifice pour que ce dernier s’insère en toi, lorsque j’y suis, je m’enfonce assez sèchement en toi, je te l’accorde, moi qui voulais pas de causer de déchirure, c’est peut-être loupé. Sachant que je t’ai fais mal, je commence une longue série de mouvements lents en toi et, pour t’aider à passer cette douleur, je prends à nouveau ton membre en main que j’agite rapidement entre mes doigts.

Bien que je sache que je ne suis pas le premier à te passer sur le corps, tes parois sont aussi étroites qu’une première fois. Je donne alors un léger coup de rein en étouffant un fin gémissement alors que je sens que tu n’es plus très loin de mon point sensible lorsque tu t’amuse avec ma mâchoire. Je respire rapidement en accélérant mes mouvements en toi, je sens alors que tes parois chaudes aspirent d’elles même mon membre. Je rigole légèrement suite à cette constatation et je me redresse légèrement, de façon à poser le dessous de mes cuisses contre mes chevilles, je donne par la suite des coups de reins plus brusque et profond, frôlant ta prostate à chaque mouvements. Je ferme mes paupières alors que c’est une extase, étant donné que ça fait longtemps que je n’ai rien fait de tel. Mon membre s’enfonce alors sans aucun difficulté en toi, je pense que je suis au plus profond de toi actuellement, j’accélère alors mes mouvements tout en massant ton gland entre deux de mes doigts, je rouvre mes paupières pour te regarder, dans ce genre de moment, ce n’est pas drôle si jamais il n’y en a qu’un qui prend du plaisir, même si maintenant, pour un vampire, tout ce qui compte c’est se vider, je ne fais pas parti de ce genre de personne. Alors que tu semble aimer ça, je me penche en avant pour poser mes mains en appuie de chaque côté de ton visage pour que je puisse donner des coups de bassin plus fort les un que les autres. Je gémis sans retenue, alors que je sens que je ne vais pas tarder à venir.

Alors que je sens que je suis proche de la libération, je me retire pour ne pas me vider en toi, question de respect, si je peux dire. Je dirige mon gland vers ton ventre alors que je me masturbe rapidement, de ce fait, ma semence stocké dans mon urètre, se propulse sur ton ventre par plusieurs petits jets chauds, blanc. Je pousse alors à ce moment un long râle rauque de plaisir tout en regardant ta semence mêlée à la mienne, mais pour le moment j’essaie simplement de reprendre une respiration plus convenable. Je me fais alors tomber à tes côtés en soufflant et inspirant très rapidement, je rigole légèrement ensuite et je tourne le visage vers le tiens pour te regarder. Tu semble avoir bien prit ton pied, toi aussi. Je pince mes lèvres en me relevant et je te tends l’une de mes mains, en riant.

- Je crois que nous sont bon pour une douche, cette fois…

Je t’aide à te relever et je retourne dans la salle de bain, je vide la baignoire, au cas ou tu préférerai prendre un autre bain. Moi j’entre dans la cabine de douche que je laisse un peu ouverte, si jamais tu veux me rejoindre, je rince mon corps de toute transpiration que j’ai pus enduré pendant nos ébats pour ensuite savonner mon corps avec attention. Même si ça ne se voit pas, je prends soin de mon corps.

Lorsque je vois que tu pense que je suis quelqu’un avec plein de joie de vivre, je racle ma gorge en le regardant dans les yeux.

- Hm, je n’ai pas plus la joie de vivre, je commence même à trouver ça lourd à force, mais si je suis ici, c’est sans doute que c’est voulu, non ?

J’incline le visage légèrement sur le côté en te relevant et une fois dans la salle de bain, je sens que tu finis par te glisser dans la cabine de douche, alors je te fais face pour refermer les parois en prenant le pommeau de douche pour mouiller nos corps, ensuite tu me retourne pour pouvoir laver mon dos, alors je te laisse faire sans montrer aucun résistance et je penche mon visage vers l’avant en soupirant de bien être. Je suis pensif, je me demande ce que je vais pouvoir faire ensuite, puisque je ne suis pas fatigué. Je pourrais te laisser la chambre, de toute façon elle est payée pour cette nuit et la journée qui suit, donc je te laisse faire en profitant du fait que tu me fasses un massage pour pouvoir me détendre. Lorsque tu as finis, je me rince et je sors de la douche. Je prends un des peignoirs dans la pièce pour le passer sur mes épaules et je nouer à ma taille, je retourne dans la chambre m’approchant de la fenêtre pour regarder l’extérieur et, quand je vais prendre mon portable dans la poche de ma veste, je regarde l’heure, qui affiche 2h37. Je soupire en me tournant vers la salle de bain pour te regarder.

- Je suis d’accord avec toi, c’est désagréable de penser que je suis plein de joie de vivre.

Je sais pertinemment que ce n’est pas que tu voulais dire. Alors que je te regarde, tu me demande si cela me tente d’aller danser, quelle ironie. Cela fait au moins 150 ans que je n’ai pas dansé, mais après tout, on peut toujours voir ce que toi tu vaux. J’acquiesce donc d’un signe de tête en prenant mes affaires éparpillé sur le sol et je les remets un à un en souriant en coin.

- Je crois que tu n’es pas prêt de l’oublier… Cette nuit.

Effectivement, j’ai une idée derrière la tête, mais il ne faut pas se demander laquelle. Une fois que tu es habillé, je sors donc de la chambre d’hôtel, une paire de lunette de soleil sur les yeux, je n’aime pas tellement sortir lorsque je ne suis pas à mon avantage. Je nous fais traverser la rue pour nous faire monter dans la voiture et j’attache ma ceinture, j’attends que tu fais de même avant de démarrer. Je roule à travers la ville allant jusqu’à un club de striptease que je connais assez bien, puisque je le fréquenté, fut un temps. Je me gare là où il y a de la place et je nous fais descendre. Je verrouille les portes en nous faisant entrer dans le bâtiment. La serveuse au bar nous regarde en s’inclinant et je tourne le visage vers le tiens.

- J’espère que tu sais danser.

Je nous conduis dans un salon privé, qu’ils appellent ça, je referme les rideaux une fois dedans, la petite pièce est assez grande pour y accueillir un fauteuil d’angle, une table basse et une barre de pool dance. Une danseuse entre dans la pièce, mais je te pointe du doigt.

- J’ai déjà un danseur.

Elle hausse les épaules en repartant et je te regarde en souriant en coin, te lançant alors un regard provocateur.

- Danse, pour moi.