The Red Chronicles
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 Gackt - The One

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MessageSujet: Gackt - The One   Gackt - The One EmptyVen 25 Juin - 15:54

{ Gackt Camui}

Gackt - The One 615633Gackt_Drug_Party_Tour_Book


    « IDENTITY CARD  »

    Prénom : Gackt
    Âge : 37 ans
    Race : Vampire
    Rôle : le Premier
    Clan : les Eien
    Origine : la Terre


« PSYCHOLOGIE »


Votre motivation dans la vie : m'assurer de la pérennité de la vie sur la Nouvelle Terre
Vos plus grandes peurs : être renversé, et n'être plus aimé de personne
Vos goûts : le sang, la fragilité, le tempérament
Vos particularités : je peux paraître froid mais je tombe rapidement sous le charme de ceux qui en valent la peine et qui sont intéressants.


« HISTOIRE »


Physique :

    Me décrire physiquement est probablement présomptueux, et sans doute le suis-je un peu de toute manière. Par où commencer... Soyons organisé. Je suis d'une taille plutôt moyenne pour un homme étant donné que j'ai été transformé une fois que mon corps fut développé entièrement. Mon regard se porte donc à une hauteur d'à peu près 1m77 pour un poids moyen de 55 kilos. Je suis agréablement bien proportionné, mes muscles sont assez développé pour ne pas me faire passer pour un maigre mais pas trop pour ne pas avoir l'air d'un ours. C'est donc une silhouette finement masculine que j'arbore avec un égocentrisme parfois prononcé. Mes cheveux me tombent sur la nuque raide et noirs, cependant il m'arrive de les colorer parfois avant de sortir de ma chambre en tout début de soirée. Je soigne énormément mon apparence bien que je n'ai pas trop à m'en occuper excepté pour les cheveux et les vêtements. Mon regard est bleu. Guère original vous me direz mais la couleur des yeux ne fait pas tout, mon charisme et mon attitude ont bien plus de prise sur les mortels que je veux séduire que mon physique.
    La transformation par le Don Ténébreux a affiné les traits de mon visage, m'enlevant les premières rides qui pouvaient s'y trouver à l'époque, me laissant un visage fin qui parfois peut faire penser à celui d'un adolescent. Mes ongles sont brillants, juste assez longs pour avoir l'air sophistiqué. Ma peau avait pâli, perdant le peu de bronzage que j'arborais de mon vivant. Mes cheveux étaient devenus encore plus beaux, souples et brillants. Mon image actuelle est parfaite et je remercie mon créateur pour ce don qu'il m'a fait il y a si longtemps. Si je peux rajouter une petite chose, mon visage fin est agréablement terminé par des lèvres fines en restant légèrement pulpeuses. Je ne les aimais pas, mais voyant leur succès auprès de ceux que je faisais fantasmer, j'appris à les apprécier et à les utiliser à bon escient.


Psychologie :

    Je dois avoir près de trois ou quatre siècles. Je ne compte plus les années. Alors avec ma vieillesse, on peut dire que j'ai mûri au fil du temps traversant les années avec mon arrogance et ma vision des choses qui évoluait à chaque instants. Le siècle des Lumières, vous connaissez ? C'est à cette période que j'ai été crée et c'est de ses idées dont je suis imprégné. La liberté, le commerce, l'ouverture sur les choses nouvelles, le libertinage et la place de l'Homme dans l'univers. Je suis loin d'être obtus, j'aime les choses nouvelles et originales. J'aime me poser des questions. Si je crois en Dieu ? C'est une bonne question que justement je me pose depuis ma transformation, je n'y ai toujours pas trouvé de réponses, encore moins depuis que je suis arrivé sur cette Nouvelle Terre. Je pense certes qu'il y a quelque chose quelque part mais je suis un pragmatique et j'aime voir pour croire. Je ne croyais pas aux vampires avant d'en devenir un.
    Quoiqu'il en soit mon agnosticisme et mon pragmatisme ne sont pas mes seuls traits de caractère. Je suis arrogant, comme je l'ai dit un peu plus haut. Très arrogant, oui, c'est ce qui m'a valu d'être ici et d'être le Premier. Sans ma volonté et mon habitude à contrer les ordres des anciens, jamais je n'aurais passé les portes de ce nouveau monde. J'aime mon physique, surtout depuis que je suis vampire car je me trouve parfait. Je suis un brin superficiel puisque je prends soin de mon image. Ça ne m'empêche pas d'avoir des valeurs fortes. La loyauté, je le suis envers moi-même bien évidement, mais aussi envers mes vrais amis et ceux que j'aime. Car mon principal défaut et de tomber trop facilement amoureux de mortels ou d'immortels, une chose m'attirera chez eux et j'en serais fou d'amour. Parfois assez fou pour commettre des erreurs, je m'en mors encore les doigts. Mais ça ne m'empêche pas de continuer à aimer mes chers et tendres bien que je me garde bien de commettre la même erreur que par le passé.
    En général je suis quelqu'un d'agréable et sociable mais il ne faut pas me tenir tête ou me contredire, ce sont des choses dont j'ai vraiment horreur, encore plus quand je sais que j'ai raison. Et dans ces cas là, je peux facilement me mettre en colère et utiliser toute ma force pour donner une leçon à celui qui a osé m'énerver. Je sais cependant m'amuser, et j'aime d'ailleurs beaucoup ça. J'aime me sustenter sans tuer, c'est pourquoi je préfère le club où les mortels recherchent ma compagnie pour terrain de chasse. Mes deux principales sources de nourriture sont deux humains dont je suis tombé follement amoureux dès que j'eus posé les yeux sur eux, mais ceci est une autre histoire.


Histoire :

    Vous raconter toute mon histoire serait bien long. Quatre siècles, c'est difficile à raconter en quelques malheureuses lignes. Je passerais donc vite sur ma vie mortelle et immortelle jusqu'à mon arrivée sur cette Nouvelle Terre. Bien sûr, j'écrirais sans doute cette partie de ma vie un peu plus tard mais chaque choses en son temps. Je suis né dans la province française, la Loire. François Ier y avait vécu, c'était à Amboise. Le village était coquet et le seigneur de la région n'était pas un tortionnaire comparé à certaines autres régions. Mon père avait le petit titre pompeux de Baron et il en était fier, son grand-père l'avait reçu lors d'une quelconque guerre, probablement face aux anglais puisqu'ils étaient les ennemis jurés de la France à cette époque. J'atteins l'âge de 16 ans, j'étais un enfant sage, quoique curieux de la vie, de ses plaisirs et de sa philosophie, mes parents m'envoyèrent à l'université de Paris où je m'instruisis encore plus avec une ferveur que je ne cachais pas. Les professeurs étaient étonnés par mon goût de l'apprentissage et mes études de droit me menèrent à étudier également la théologie, courante à cette époque. Je fis plusieurs voyages à travers l'Europe m'imprégnant de toutes les idées que je pouvais rencontrer et me façonnant mon propre avis grâce à cela. Je finis par m'établir à Paris définitivement, on m'avait destiné une chair à la faculté de droit et je l'avais accepté. J'étais devenu un professeur émérite, un intellectuel et j'échangeais de longues correspondances avec des amis à travers l'Europe.

    C'est durant l'année de mes 37 ans que je fis un séjour à Londres. Un ami m'y avait invité pour un bal donné en l'honneur de l'anniversaire de sa Majesté la Reine d'Angleterre. Je devais y rester plusieurs jours mais comme vous pouvez vous y attendre, ma vie changea le soir même de ce bal. Comme à mon habitude, je sirotais un verre de vin et discutais avec les intellectuels présents. J'avais repéré un jeune homme particulièrement intéressant, fin d'esprit et de corps et j'en serais presque tombé amoureux si je n'avais pas été libertin. La soirée que nous passâmes ensembles pourrait être dépeint en un livre entier et nous n'en avons pas le temps ici, sachez juste qu'une relation forte et passionnelle est possible en une seule soirée. Il était peut-être 4h du matin lorsque je pris le chemin de l'appartement de mon ami, il faisait encore sombre et la nuit durerait encore deux bonnes heures. C'est alors qu'un homme apparut face à moi. Un jeune homme à l'allure élégante, de longs cheveux auburn tombaient sur ses épaules. Il devait avoir une vingtaines d'années mais sa prestance n'était pas celle d'un homme aussi jeune. Il portait une longue cape noire, un costume trois pièces dont la veste était une redingote à la taille cintrée, un haut de forme coiffait sa magnifique chevelure. J'eus l'impression que mon souffle se coupa un instant lorsqu'il s'approcha de moi commençant une conversation dont je me souviens encore comme si elle datait d'hier. J'y reviendrais plus en détail une prochaine fois. Quoiqu'il en soit, je sentis soudain son baiser contre mon cou et je sentis mon sang se déverser dans sa bouche. La douleur mélangée au plaisir que j'en éprouvais ne semblait pas m'atteindre. Je me laissais aller entre ses mains, ses bras, qui me soutinrent avant que je ne m'effondre par manque de forces. Je me réveillais le lendemain soir dans une villa, au bord de la méditerranée de ce que je pus en supposer. Je me sentais faible comme jamais et ma nouvelle connaissance arriva quelques instants plus tard, m'expliquant ce qu'il allait devoir faire pour ne pas que je meures. Bien entendu, c'était lui qui m'avait mis dans cet état mais j'étais loin de vouloir mourir avec ce que je savais du monde. Je le suppliai de me transformer, l'idée de l'immortalité m'avait immédiatement séduit et lorsque la lune fut pleine, j'eus à nouveau droit au baiser de la mort. Il me fit ensuite boire à même sa gorge et je devins à mon tour vampire, pour l'éternité.

    Mes premières années d'immortel, je les passais en compagnie de mon Créateur qui m'apprit tout ce qu'il y avait à apprendre concernant mon nouvel état. Intérieurement, je lui en voulais toujours et aujourd'hui encore je pense que je lui en veux. Mais je ne regrette pas d'être devenu ce que je suis, je regrette juste la façon dont il a fait ce qu'il a fait. Trois années passèrent ainsi avant que je ne le quitte pour mener ma propre existence d'immortel. C'était certes encore un jeune âge pour un vampire mais je voulais parcourir le monde, je voulais trouver d'autres vampires comme moi, je ne voulais pas vivre seul. C'est ainsi que commença ma quête dans ce monde. Je rencontrai plusieurs de ma race, plus ou moins bienveillants et compréhensifs. Mon Créateur m'avait appris à chasser le malfaisant, certains vampires pensaient la même chose, d'autre pas. C'est ainsi que je restais plus ou moins longtemps avec eux, me créant un réseau de contact au sein même de notre monde. Un réseau qui me fut utile autrefois mais qui ne l'est plus aujourd'hui. Je me promenais dans une forêt d'Amérique du Nord lorsque j'arrivais face à un mur de feuilles. Le lierre avait tout envahit mais on pouvait distinguer les ruines d'un lourd cadre de pierres. J'arrachais quelques feuilles pour découvrir dessous une énorme porte de bois massif. Elle avait l'air oubliée depuis des siècles et aucune ruine de château ne l'entourait. Il s'agissait d'une simple porte, en plein milieu de nulle part. Il me fallut utiliser tout ma force surnaturelle pour parvenir à pousser les battants qui se déplacèrent avec une lourde lenteur. Le paysage derrière ne différait pas vraiment de celui qui se trouvait derrière moi et je m'y introduisis. Les portes se refermèrent derrière moi. Mais dès lors, elles ne resteraient fermées que peu de temps. Je pris alors connaissance des lieux, cette nouvelle Terre, en tout point, ou presque, identique à la Terre que je venais de quitter bien qu'aucun signe de vie ne s'y trouvait. Je me baladais ainsi plusieurs nuits, n'ayant pas l'intention d'y rester puisque je ne pouvais m'y nourrir, quand je vie apparaître un groupe de jeunes gens par la même porte que j'avais passé. Par la suite et sous mon observation, d'autres arrivèrent encore et c'est là qu'une idée me traversa l'esprit. Je pouvais être le Maître ici. Le Premier habitant, et je ferais en sorte de convaincre ceux qui viennent de peupler cet endroit.

    Ce ne fut guère difficile à mettre en place. Les croyances populaires de l'ancienne Terre m'y aidèrent. On me pensait magicien ou quelque chose comme ça. Je pris rapidement un humain avec moi, le mettant au secret de ce que j'étais et de ce que je devais faire de lui : boire quelques gouttes de son sang chaque nuit en lui promettant de ne jamais le tuer. Lorsque la criminalité naquit à son tour dans mon monde, je m'occupais d'elle, tuant les plus vils mais laissant parfois proliférer le crime pour qu'il ne cesse pas et que je puisse assouvir mes besoins de meurtres de temps en temps. Les rumeurs grandissaient autours de moi, mystérieuses mais jamais très effrayantes. La vie commençait à se stabiliser et mon monde s'était peuplé et évoluait à son tour de manière autonome. Je ne faisais que superviser les choses comme je le pouvais, en Ambassadeur de la nuit.

    C'est ainsi qu'Il arriva. Mon plus bel et mon plus grand amour. Jamais je n'avais aimé à ce point dans ma vie d'immortel et pourtant Dieu savait combien j'avais pourtant aimé. Il arriva à son tour par la porte, Il semblait épuisé, par une longue promenade comme j'appris par la suite. Il se posa contre un arbre et s'endormit. Seulement, les nuits étaient froides et je m'installais près de lui, le couvrant de ma veste avant de contempler son visage d'ange assoupis. Ses traits étaient d'une finesse incroyable et ses cheveux sombres et droits lui tombaient sur le visage à une longueur respectable. Son corps était frêle et aussi fin qu'une feuille de papier et mon amour grandit encore. Il finit par se réveiller mais effrayé, Il était parti en courant vers la ville. Je le suivis et m'excusais de lui avoir fait peur avec une sincérité réelle dont j'étais parfois pourvu. Je l'installais alors dans un luxueux hôtel et mis à sa disposition tout ce dont il pouvait avoir besoin. Hyde. Un petit ange perdu que j'avais instruis sur la Nouvelle Terre. Un petit ange pourtant si fragile. Je vins le voir chaque soir jusqu'à ce que j'appris dès mon réveil qu'il avait faillit perdre la vie dans la journée. Je m'étais précipité à son chevet pour lui apporter tout ce que je pouvais. C'est cette nuit là que nous nous donnâmes l'un à l'autre pour la première fois. Mais je doute qu'il sache qu'il m'avait donné bien plus que je n'avais été capable de lui donner. Je continuais mes visites chaque nuit, lui montrant ce qu'il voulait voir ou simplement passant du temps au lit avec lui. Je ne m'étais jamais senti aussi heureux et à la fois aussi malheureux dans ma vie d'immortel. Il en vint à entendre les rumeurs, qu'il ne les ait pas entendu jusque là tenait du miracle à vrai dire, je lui expliquais alors ce que j'étais et lui proposais finalement de venir vivre avec moi pour que je puisse le protéger avec plus d'efficacité que ce que je faisais à distance. Seulement sa santé ne voyait pas le bonheur comme je l'entendais et pendant l'hiver, il fut très malade. Les mortels que j'employais me faisaient un rapport régulier dès mon réveil et à chaque fois, le sang qui restait dans mes veines ne faisait qu'un tours. Plusieurs fois j'avais pensé à lui faire le Don Ténébreux mais à chaque fois il refusait. Son deuxième amour était le Soleil et il ne supporterait pas de le perdre. Seulement, je ne supporterai pas de perdre mon Ange à moi. L'hiver passa difficilement, animé par la peur de le perdre. Sa santé n'allait pas en s'améliorant bien au contraire. Et le jour fatidique arriva où le médecin que j'employai exclusivement pour Hyde m'annonça que je devais m'attendre à présent à sa mort imminente. Il ne se réveillait plus que quelques rares fois pendant une dizaines de minutes où j'étais à son chevet lorsqu'il faisait nuit.

    Ce fut plus fort que moi. Le voir mourir était pour moi une torture qui m'était plus insupportable encore que le manque de sang et je me mis dans l'idée de le transformer malgré lui. Le sauver était dans mes moyens, je ne pouvais me résoudre à le laisser mourir ainsi. J'y réfléchis une nuit durant, pesant le pour et le contre avant de me décider enfin. La nuit suivante je le transformai, il n'en eut même pas conscience et je ne pus que le laisser alors que le jour arrivait. Quelle erreur avais-je commis ici. Bien que je ne la regrette pas. Il me détesta immédiatement prétextant que je l'avais trahis et sourd à mes explications. La douleur m'empoigna mais ma consolation, aussi maigre soit-elle, résidait dans le fait que je le voyais vivant et en pleine forme. Il refusa longtemps de se nourrir du sang avant d'accepter enfin sa condition. Il ne m'adressait plus la parole ni même un regard. J'en souffrais mais la pensée qu'il était vivant m'empêchait de m'excuser auprès de lui pour ce que j'avais fait. Il finit par me quitter subitement. Il rêve à présent de me renverser et me faire souffrir comme je l'ai fait souffrir. Pourtant je n'arrive pas à lui en vouloir. Mon amour pour lui, bien que mis de côté, est toujours présent et je ne cesserais de lui expliquer mon geste tant que nous serons en vie tous les deux.

    J'appris à vivre sans lui. Je n'avais passer qu'un an en sa compagnie après tout et il ne me fut pas difficile de faire taire ma douleur pour ne laisser place qu'à l'amour qui m'habitait. La solitude me pesait tout de même. Par la suite je créais plusieurs autres vampires, dont trois sont aujourd'hui mes favoris. Les esclaves mortels que j'employais se succédèrent, ils mourraient seulement de vieillesse, j'y mettais un point d'honneur. Jusqu'à il y a deux ans. Je rencontrai alors Kousei et un autre jeune mortel dont je suis tombé follement amoureux une nouvelle fois. Kousei est pour moi d'un grand réconfort même si je suis parfois dur avec lui. Je fais énormément attention à mes pulsions et ma plus grande peur à ce jour est celle de commettre la même erreur que j'ai fait avec Hyde quelques années plus tôt. J'avais appris que je ne devais pas laisser mes émotions parler lors de mon choix pour le Don Ténébreux mais je n'avais pas encore été confronté à une mise en pratique. J'espère sincèrement ne pas faire autant de mal à Kousei que j'en ai fait à Hyde.


« Derrière : Gackt »

Pseudonyme : Aza
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