Un nouvel air au côté de son maître (Suzune)

Suzune l'avait légèrement maquillé afin qu'il puisse sortir, et ils avaient tout deux, côte à côte, franchis la porte de la chambre, puis celle du bâtiment. Kyô avait alors pût découvrir les environs dans lesquels il allait désormais vivre à plein temps. Il ne se souvenait plus de quand avait-il bien pût voir au dehors... Son séjour au marché aux esclaves, il n'en avait strictement aucun souvenir et avant ça, il avait toujours été enfermé entre quatre mûrs dans une pièce noir et glauque où seul ses cris d'enfant datant de ses premier violes raisonnaient encore. Alors maintenant qu'il avait la chance d'à nouveau cotôyer ce monde auquel il avait appartenu six ans durant, il ressentait... Comme un pincement étrange au fin fond de son coeur, et une énorme gêne au creux de son ventre.
Kyô suivait Suzune dans les rues environnentes et redecouvrait de ses yeux d'adolescent ce que pouvait bien être l'extérieur. Ce n'était pas totalement différent de ce dont il se souvenait, mais il n'en avait cure. Le principal c'est qu'il soit de nouveau dehors, et ça, il le devait uniquement à son nouveau maître, Suzune. Il avait bien fait de se plier à lui... L'humanité lui chatouillait déjà légèrement la peau.
Kyô qui était perdu dans ses pensées s'était arrêter et remarqua que Suzune l'avait devencé. Il trotina alors jusqu'à lui et s'accrocha au pent de sa veste, par peur de le perdre.

Suzune l'emmena dans un magasin de vêtement où le vendeur était pour le moins original... Kyô se demandait alors bien quel genre d'affaire ce dernier pouvait-il vendre. Il s'avança, toujours accroché à son maître qui se retourna vers lui pour lui autoriser à choisir de lui même ce qu'il voulait porter. Surpris, il resta bouche bée quelques secondes avant que le vampire ne lui fasse un signe du menton lui indiquant qu'il pouvait vraiment y aller.
Kyô s'éloigna alors pour se perdre dans les rayons interminables de vêtements tous plus différent les uns que les autres. Il ne s'était pas vêtu de lui-même depuis qu'il était enfant, alors il ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Il chercha parmit les tonnes de vêtements ceux qui lui paraissaient les plus appropriés et les plus séduisant. Le petit blond avait toujours désiré pouvoir un jour s'habiller de vêtements qui mettraient son corps en valeur. Il saisit donc une tenue complète et se dirigea vers les cabines d'essayages où Suzune l'attendait. Il entra dans une et enfila les habits qu'il avait choisit. Kyô ressortie donc de la cabine habillé d'un mini short de vinyl noir relié à des leg warmer de la même matière. Son haut n'était qu'un simple t-shirt de couleur similaire au col en rond, et la veste enfilé par dessus était rouge et noire.
Kyô baissait la tête, pas du tout certain de son choix, et peureux de savoir s'il allait plaire ou non à son maître... S'il ne s'était tout simplement pas trompé...

L'expression d'étonnement mélanger à un il ne savait quoi qui se peint sur le visage de Suzune fit peur à Kyô... Il le savait, qu'il s'était trompé sur toute la ligne. Ca n'avait pas du tout l'air de plaire à son maître... Parce que c'est cela qu'il recherchait d'abord, et pas à savoir si quelqu'un d'autre allait le regarder. Cela dit, Suzune finit par lui faire un compliement en lui disant que la tenu lui allait bien... et qu'il pouvait la lui acheter. Mais Kyô n'était pas convaincu de la sincérité de son maître... Gêné, il se cacha sous ses cheveux, murmurant presque inaudiblement :

" vous êtes sûr... que vous aimez ? "

Puis il retourna dans la cabine se changer sans même attendre de réponse. Si Suzune n'aimait pas, il ne voyait pas pourquoi il devrait acheter cette tenue. Il allait le laisser choisir pour lui désormais. Ses années d'enfermement ne l'avaient pas réussit...

Alors que Kyô venait tout juste de se refugier dans la cabine, et qu'il n'était plus qu'en sous-vêtements, Suzune vint le plaquer contre un des mûr. Son regard dur et presque froid le fit frissoner... et même si les paroles du vampire lui semblèrent étrange - puisqu'il n'y croyait pas vraiment - il se contenta d'hôcher la tête. Il baissa ensuite les yeux et repoussa légèrement Suzune pour pouvoir plier les vêtements qu'il avait choisit. Puis, quand il eu finit, il se tourna de nouveau timidement vers son maître et lui demanda :

" vous pouvez me choisir des vêtements maintenant... qui vous plaisent ..."

Kyô était plutôt gêné de faire pareil demande et espérait que ce ne soit pas mal interprété ou quoi que ce soit... Il ne désirait qu'une chose, c'était satisfaire Suzune... Comment pouvait-il autant vouloir lui faire plaisir alors qu'il n'avait jamais écouté aucun de ses maîtres et que leur premier instant ensemble avaient été plus que déplorable ? Il n'en savait rien... Pour le moment, il restait lucide, et il esperait que son cerveau ne se détraque pas encore... que ses pensées ne redevienne pas comme la veille... Ainsi, il s'approcherait sûrement encore un peut de l'humanité.

Pour seule et unique réponse, Suzune lui sourit avant de s'approcher un peut plus pour glisser sa tête dans son cou et lui faire un compliement auquel Kyô ne se serait jamais attendu. Il ne pensait aucunement être beau ainsi, nu... et ça lui faisait plaisir autant que ça lui faisait peur.
Le vampire vint ensuite saisir ses lèvres des siennes pour un baiser d'abord chaste, puis après beaucoup plus appuyé. Il se colla à lui. Kyô en frissona, autant de bien être que de peur. Il ne se contrôlait que très rarement lorsqu'on cherchait à aller plus loin avec lui... et ça, il n'y pouvait rien. Il n'y avait qu'à voir comment la soirée c'était déroulée hier. Il ne savait garder le contrôle de son être, c'était comme si dans ses moments là, quelqu'un le remplassait, venait subir et demander le désir à sa place. Depuis quand ce second lui faisait partie intégrante de son âme ? Il compta dans sa tête les années... pour en conclure que cela remontait à sa première semaine chez son premier maître... Sûrement lorsqu'il s'était fait brutaliser durant sept jour, violé chaque jour, de façon toujours plus horrible les unes que les autres. C'était là, qu'il était apparut. Un Kyô plus fort, moins frêle, qui pouvait tenir à toute attaque physique.
Kyô ne fit aucun geste et laissa Suzune mener la danse. Il gémissa de plaisir dans le baiser... pour le moment, tout se passait bien... Il espérait que ça ne changerait pas, priant pour que son second reste bien terré dans son âme.

Suzune n'arrêtait jamais de le surprendre, parcourant ses courbes de ses mains et venant jouer avec chaque parcelle sensible de son corps. Kyô aurait presque put croire que le vampire connaissait déjà son corps par coeur. Tout le faisait frissoner, se cambrer, soupirer, haleter, ou encore lui donnait des décharge électrique plus que violente qui lui parcourait de l'échine au bas du dos... Et c'était ça qui était bon par dessus tout !
Mais l'action que Suzune faisait sur son membre se stoppa finalement, le laissant plus que frustré. Il en poussa d'instinc un gémissement de frustration... Il ne voulait surtout pas que le vampire arrête ce si agréable traitement ! Cela dit, il revint bien vite jouer doucement avec, et descendit sa bouche jusqu'à son oreille où il y murmura une phrase qui frémir Kyô... Bien sûr qu'il allait jouir pour lui, et pour personne d'autre de toute évidence de toute manière ! Et là, il n'avait pas envie de jouir pour qui que ce soit d'autre, vraiment... Suzune était son entier centre d'attention et le resterait jusqu'au bout. Ce fut après les mots qu'il lui dit que Suzune reprit ses vas et viens qu'il intensifia et de son autre main, alla chatouiller son intimité.
Kyô se perdit alors dans une myriade de sensations toutes plus exquises les unes que les autres. Il criait le nom de son amant, soupirait tellement qu'il en avait du mal à respirer, n'arrivait plus à reprendre son souffle. Il était partie tellement loin qu'il en oubliait de dissimuler ses gémissements et ressentait tellement de plaisir que ses doigts ne voulait plus lâcher le fessier de Suzune. Il ne contrôlait plus rien, mais différemment des autres fois. Cette fois c'était une perdition total à l'être lui procurant un tel plaisir, à Suzune, son maître à qui il se donnait entièrement parce qu'il le désirait, non parce qu'il en était contraint.
Kyô laissa une derniere fois le prénom de Suzune sortir plus fort que les autres fois de sa bouche, et éjacula dans la main de ce denier. Il remonta ensuite ses mains autour de son cou pour se soutenir... Son corps tremblait encore, et une pellicule de sueur recouvrait désormais sa peau.