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| Sujet: Leçon n°2 [PV Ruki] Mer 8 Sep - 17:00 | |
| J'attendais ce soir là avec une impatience que j'avais eu du mal à contenir. Bien sûr j'étais encore jeune et c'est normal dans ce cas mais le fait est que je suis quelqu'un de peu expansif alors pour moi c'était étrange de trépigner intérieurement. Mais Ruki était quelqu'un de spécial pour moi depuis le jour où je l'avais vu pour la première fois au club et encore plus depuis que l'on avait pris un café ensemble récemment. Oh je crois que je l'adorais. Plus que quiconque, il était un mentor et j'espérais vraiment qu'il deviendrait mon ami par la suite. Il était simplement parfait dans tout ce qu'il entreprenait et j'espérais aussi ne pas le décevoir quant à mon apprentissage. Je ferais du mieux que je pourrais pour lui donner satisfaction.
J'avais donc revêtu un tailleur noir dont la veste cintrée à la taille descendait en longueur souple jusqu'au dessus de mes genoux. J'avais opté pour une chemise simple rose pastel, j'avais presque une allure de dandy mais mon visage et ma silhouette cassaient rapidement cette impression que je pouvais donner. J'avais remonté mes cheveux en un savant chignon dont quelques mèches passées au fer à frisé tombaient sur mes épaules et dans mon dos. J'étais fin prêt et même si j'étais un peu avance je ne pus résister à l'envie de me mettre en chemin. J'attendrais dehors s'il le fallait mais je ne supportais plus de tourner en rond chez moi. J'allais donc embrasser mon père sur le front en lui disant que j'avais rendez-vous avec un ami et que oui, je le lui présenterais un jour. J'attrapais mon sac et filais dehors.
Le chemin n'était pas difficile mais des hommes étranges circulaient et je pressais le pas pour ne pas me faire aborder. Je n'avais pas la carrure pour me battre et loin de moi cette envie là. Comme je l'avais pensé, j'arrivai trop tôt devant la porte que Ruki m'avait indiqué et je décidais d'aller acheter des petits gâteaux à la boulangerie la plus proche. J'espérais que cela lui ferait plaisir, je finis par retourner sur mes pas et frappai à la porte en me mordant doucement les lèvres, le paquet de gâteau reposant sur une main.
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