La patience d'un Ryo. - EMIRU

Voilà une semaine qu'il n'avait pas revu Emiru. Normal. Il avait du boulot, le médecin aussi. Et surtout, Ryo était rancunier en plus d'être têtu. Il ne pouvait franchement pas aller revoir le médecin. C'était ce dernier qui devrait réussir à revenir le trouver pour que les choses s'arrangent. Le vampire ne s'estimait pas en tord. Donc, il s'était concentré sur l'entraînement de Daisuke et d'autres affaires plus ou moins intéressantes.

D'ailleurs, il revenait de l'entraînement avec le premier, et après avoir enfilé un peignoir en sortant de la douche, il s'occupa de nettoyer la lame de son Katana. Tâche minutieuse vu qu'il était fait en argent, il ne fallait pas qu'il le touche. Ainsi, il était en concentration extrême.

Emiru était épuisé... Depuis la semaine dernière, il passait ses nuits à travailler, et au lieux de dormir la journée, il essayait de se reconstituer le chemin pour retourner à l'appartement de Ryô dans sa tête. Dès le lendemain de leur dispute, il avait voulut aller le voir pour se faire pardonner... Il ne pouvait pas décemment rester une semaine, deux jours, un jour en étant disputé avec lui ! Cela dit... c'était sans compter qu'il ne savait plus comment aller à son appartement, qu'il ne savait plus non plus comment aller au manoir pour demander à Daisuke où se trouvait le clan des rebelles et que... bah il avait masse de boulot aussi ! Du coup, il était crevé parce qu'il ne dormait plus, et qu'il se faisait un sang d'encre pour sa relation avec Ryô... Et s'il ne l'aimait plus ? Et s'il ne voulait plus se marier ? Emiru ne le supporterait pas !

Cependant, une semaine plus tard, il arriva à trouver comment retourner à l'appartement de Ryô ! Il partit du cimetière où il s'était blesser, pour aller à pied jusqu'au logement de son amant. Une fois arrivé, il tourna en rond pendant deux petites minutes devant la porte d'entrée, avant d'enfin se décider à frapper deux petits coups discrets... Il ne savait même pas comment il allait faire pour se faire pardonner... et puis il redoutait la réaction de Ryô, aussi...

Des petits coups qu'il entendit, heureusement, c'était pas la ruade du coup il ne se blessa pas, reposant ses katanas sur la table. Il avait sentit l'odeur d'Emiru. Cet idiot n'avait vraiment peur de rien. Venir dans le quartier rebelle avec une odeur aussi alléchante. Il ne risquait plus grand chose avec Daisuke, mais ici...

Le brun soupira. Il ne savait pas si il avait envie d'aller ouvrir. Mais en même temps, Emiru lui manquait et il se faisait violence pour ne pas débarquer chez lui depuis quelques jours. Du coup, il finit par aller vers la porte et l'ouvrir.
Son regard se figea sur le visage fatigué de son cadet. Épuisé même, ça se lisait sur ses traits. Non, ça ne l'étonnait pas.

"'Soir... Entre."

Il se poussa sur le côté le temps que le médecin n'entre, refermant la porte en vérifiant que personne n'avait vu l'humain entrer.

Emiru sursauta légèrement en voyant la porte s'ouvrir, il était perdu dans ses pensées et ne s'y attendait pas, du coup ! Enfin, quand le vampire le salua sèchement pour ensuite lui demander d'entrer, son coeur se serra... Il ne pensait pas non plus qu'il allait être privé d'un véritable bonjour... un petit bisou ne lui aurait pas fait de mal pour lui donner du courage ! Cela dit, il devrait s'en passé... et il ne fit aucune remarque, sachant pertinemment qu'il ne valait mieux pas l'ouvrir pour dire tout et n'importe quoi. Il allait devoir se retenir de sortir ses habituelles adorables bêtises (ou pas).

" Je... "

Emiru fixait le sol, voguant entre le parquet lustré et ses nouvelles chaussures... C'était d'un passionnant ! Il se tortillait aussi les doigts dans tout les sens, ne sachant pas où se mettre. Il s'était figé non loin de la porte, n'osant pas faire un pas de plus dans l'appartement de Ryô.

" J'ai mangé beaucoup de saucisson... avant de venir... pour ... enfin... si tu as faim... "

Il savait que Ryô adorait son sang bourré de charcuterie alors... ça partait d'une véritable bonne intention ! Puis s'était sa façon à lui de lui demander pardon... C'était Emiru, hein, il ne fallait pas s'attendre à des excuses dans la normes non plus !

Bien sur qu'il ne fallait pas s'attendre à quelque chose d'incroyable. Déjà, il ne l'avait pas laissé à la porte. Il lui avait ouvert! Ryo était quelqu'un de très fier et Emiru avait abusé là dessus, la pilule ne passerait pas facilement.. Enfin, peut-être que si. Il voyait bien comme le médecin était mal à l'aise, et ça le gênait aussi. Parce que c'était le Emiru insupportable et bien trop vivant qu'il aimait. Mais en même temps, fallait bien qu'il comprenne la leçon.

Ryo rangeait ses armes pour les mettre dans un placard quand Emiru lui fit savoir qu'il était bourré de saucisson- ce qui expliquait que son odeur soit encore plus forte que d'habitude, tout en fixant son magnifique parquet de son incroyablement propre appartement.

Ah... Il était vraiment trop mignon. Il venait bien sur encore de dire quelque chose d'improbable mais, c'était bien ça qui avait fait craqué le vampire. Ryo s'avança donc, passant sa main dans les cheveux du petit humain.

"Juste une mèche en blond?"

VOUS NE REVEZ PAAAAAS. Il voulait sa victoire à ce sujet là, et il le pardonnerait. XD... Ils s'étaient bien trouvé, on le sait tous.

Emiru et sa naturelle répartie allait répondre à Ryô : "deux ? " mais il se retint, réfléchissant avant de parler. Le petit humain n'avait vraiment pas envie de se disputer encore une fois avec le vampire, et il savait qu'il avait abusé la dernière fois... Enfin... C'était ce qu'il en avait déduit de ce départ soudain, et il voulait se faire pardonner ! Alors du coup, il releva doucement la tête, la mine toute penaude, et d'une voix d'enfant, il dit :

"Juste une... d'accord. "

Tout timidement, il s'avança vers son amant, et se mit sur la pointe des pieds pour lui piquer un petit bisou, avant de lui sourire, tout gêné... il ne savait pas si Ryô lui avait pardonner, mais il ne pouvait pas rester plus longtemps sans l'embrasser ! Il n'avait pas eu son bisou matinal depuis une semaine, fallait le comprendre !

Et voilà Emiru aussi avait cédé, il ne pourrait faire qu'une mèche blonde. Bien, alors il le ferait. Ryo était un vampire de parole. Quoi qu'il en soit, il accepta le timide baiser du médecin.
Ensuite, il s'approcha, pour le prendre contre lui. Il lui manquait horriblement, alors c'était tant mieux si il pouvait enfin le câliner en sachant qu'il allait arrêter de lui prendre la tête.

Par contre, il n'était pas certain que son médecin n'allait pas bientôt recommencer à être insupportable surtout vu ce que Ryo avait pour lui. Mais... Pas tout de suite.

"Alors, j'ai le droit de te mordre?"

Emiru se blottit bien contre le torse de Ryô, là, il était vraiment bien ! Comment avait-il pût faire pour tenir une semaine entière sans le voir, franchement ? Ca lui avait bien trop manqué, tout ça, alors il allait maintenant faire attention à ne plus trop l'énerver !

" Oui. J'ai entretenu mon sang saucissoneux exprès pour toi mon petit fiancé d'amour ! "

Emiru enroula ses bras autour du cou du vampire, et lui donna un profond et passionné baiser tout en le faisant reculer pour qu'ils tombent tout deux sur le canapé. L'humain se retrouva donc allongé au dessus de lui, le câlinant et lui faisant des petits bisous.

" Tu ne voudrais pas me mordre autre part que dans le cou, pour une fois ? " dit-il innocemment.

Ryo finit allongé sur son canapé, Emiru au dessus de lui, et alors qu'il allait le mordre, ce dernier demanda à ce qu'il le morde ailleurs...

"Si tu veux... Une envie en particulier?"

Sinon, il avait plus ou moins une idée d'où il allait le mordre.
Il avait pu expérimenté plusieurs endroits pour la morsure et il y en avait un où il avait envie de mettre ses crocs!
Pervers du saucisson qu'il était... Mais quand le saucisson c'est Emiru...
Il ne pouvait pas y faire grand chose!

Emiru se tortilla sur Ryo pour remonter plus haut au niveau de son visage, et l'embrasser d'une manière... sensuelle ? Oui voilà ! Il l'embrassa sensuellement... Ryô le pervertissait, le saucisson ! On sentait l'influence !

" Je te laisse le choix ! "

Il lui offrit un autre petit bisou, bougeant son bassin d'un même temps, avant d'ajouter :

" Tu vois, je suis un gentil fiancé ! "

Ca on l'avait comprit... qu'il était son fiancé !

Non mais il le chauffait déjà lui! Ryo retourna la situation, plaquant son joli petit copain sur son canapé, allant l'embrasser tendrement alors qu'il lui ouvrait doucement son pantalon.
Juste à lui ouvrir, puis remontant son haut, ses lèvres froides venant embrasser son aine.

Le mordre ici était aphrodisiaque non? Et il voulait qu'il le morde ailleurs. Il pouvait donc le faire. D'ailleurs, il lécha doucement cette peau douce et enfonça ses crocs afin de commencer à boire son sang. Ah ouais, une semaine, ça lui avait manqué.

Emiru , ayant totalement confiance en Ryo, le laissa faire comme il l'entendait. Il se retrouva donc couché sous le plus vieux, mais ça, il s'en serait douté. Le vampire lui ouvrit alors son pantalon, remontant un peu son t-shirt sur son ventre... Emiru vit de suite où il voulait en venir, il sourit alors doucement, venant ensuite caresser les cheveux de Ryô lorsque ce dernier planta ses crocs dans sa chaire. Il s'amusait à démêler les mèches du vampire, pendant qu'il lui pompait de son liquide vital... puis... par mégarde... un gémissement lui échappa. En fait, s'était vraiment bon que de se faire mordre là !

"hum... R... Ryo"

Plus que bon !

Et donc il buvait son sang, se régalant carrément de ce goût salé, alors que l'autre jouait dans ses cheveux... Et finit d'ailleurs par gémir. Normal, réaction tout à fait normale, que Ryo était tout à fait heureux d'avoir provoqué. Pervers comme il était, son amant de saucisson lui avait manqué pendant toute cette semaine...

D'ailleurs, la main ayant baissé le pantalon et frottant le membre du jeune humain prouvait parfaitement ces paroles. Allez, il allait le rendre un peu fou son amant capricieux.

L'excitation de Emiru s'éveilla assez facilement... La première raison étant que la morsure à cet endroit était réellement aphrodisiaque, il n'y avait pas à dire, ça lui avait carrément donné envie de sauter sur son amant... La seconde, était que ça faisait une semaine qu'il n'avait plus été touché... même un peu baiser, puisqu'il n'avait pas vu Ryô, alors forcement, il était beaucoup plus réactif à ses caresses.

"Fais pas ton vilain, j'ai envie de toi ! " sortit-il soudainement...

Non mais fallait le dire aussi... Ryô là, il avait apparemment dans l'idée de le faire languir, et Emiru n'avait pas du tout, mais alors du tout, envie d'attendre ! Il voulait son Ryo rien que pour lui, maintenant, tout de suite ! Ses bras, et son corps nu contre le sien... Et pas de chipotage !
Emiru inversa donc brutalement les positions, reprenant le dessus et écartant les pans du peignoir de Ryo pour venir passer sa langue dans son cou, puis sur son torse. Son main s'occupa quant à elle de son sexe pour l’érigé un peu... Comme ça il pourrait vite passer à l'étape supérieur !

Ryo échappa un trèèès très léger rire, mais quand même. La spontanéité d'Emiru lui plaisait toujours autant, et il était déjà allongé sur le canapé à recevoir de ses attentions pour l'exciter rapidement. Ryo se redressa donc, bloquant Emiru contre lui et venant l'embrasser.

"Calme toi! En plus, j'avais envie de jouer, t'es méchant."

Déclara-t-il en revenant jouer dans son cou, glissant ses mains sur le corps du médecin pour en placer une sur son membre, l'autre vers son intimité.
Ils n'avaient rien fait depuis une semaine, Emiru méritait bien qu'il le prépare un peu quand même! Ryo n'avait pas besoin de grand chose pour avoir envie de son petit humain personnel.
Il réalisa que s'ils se mariaient, Emiru serait définitivement son humain. Interdiction d'aller à d'autres. Ca lui plaisait, comme idée!

Emiru commençait vraiment à être trop exciter ! Rester une semaine loin de Ryô n'était vraiment pas bon pour son petit corps qui n'avait pas était satisfait pendant six ans ! Maintenant qu'il avait redécouvert les joies du sexe, et en plus, avec un homme qu'il aimait de tout son coeur, et bien il voulait pouvoir se combler quand il en avait envie...et là, c'était le moment ! Aller Ryô, go !

" c'est toi le méchant... j'ai trop envie que tu me fasse l'amour, et tu ose me faire attendre ! " se mit-il donc à pleurnicher !

Oui Oui ! Il pleurnichait pour ça... Comme quoi Ryô l'avait totalement pervertie son petit saucisson !

Ouaip. Ryo avait fait d'Emiru un pervers nymphomane du saucisson. Mais il ne s'en plaignait pas. Il était lui même totalement obsédé par l'humain à présent sur ses genoux, à qui il avait retiré tranquillement ses vêtements.

"Je te fais attendre si je veux." Fit-il remarquer en venant lui mordiller le cou, avant de se lever pour l'emmener jusque sa chambre et l'allonger sur son lit.

"Mais tu as de la chance, j'ai trop envie de toi pour continuer à attendre."

Et en déclarant cela, il entrait déjà un doigt pour le préparer rapidement.
Heureusement qu'Emiru était un homme, Ryo l'aurait déjà mit enceint au moins 15 fois depuis sinon. XD

Emiru avait laisser Ryô lui enlever tout ses vêtements, bougeant de temps à autres pour l'aider. Ils se retrouvaient donc nu l'un contre l'autre, l'humain assit sur le vampire. Le plus jeune allait rétorquer lorsque Ryô le souleva pour le mener dans sa chambre, l'allongeant sur son lit , et le pénétrant ensuite d'un doigt... Emiru ne pût que gémir, s'accrochant à son amant et venant l'embrasser passionnément. Il bougea ensuite son bassin, lui faisant comprendre qu'il voulait plus, toujours plus... Non mais vraiment... Quelle idée de le préparer. Certes ça lui aurait fait un peu mal, mais ça n'aurait pas été la mort non plus.

" Ryô, viens ! " lui ordonna t-il alors qu'il venait de briser leur baiser.

Ouais, impatient l'humain ! Les doigts de Ryô en lui, lui donnait bien trop envie encore.

Bah désolé d'être un minimum prévenant! Mais Emiru demanda rapidement que Ryo vienne en lui. Enfin, il l'ordonna! Ryo vint l'embrasser en se plaçant entre ses cuisses, et le pénétra.
Un peu trop brutalement peut-être, parce que du coup il était plus ou moins excité et en manque de lui aussi! Un gémissement lui échappa alors qu'il revenait embrasser fougueusement le médecin.

"T'es trop bon..." Avoua-t-il à son oreille ensuite.
Ouais, il laisserait son Emiru à personne d'autre jusqu'à ce que la mort les sépares... Rien que pour le sexe!

Heureusement pour lui, Ryô ne tarda pas à venir le pénétrer... ah ! Ca faisait un peu mal, mais un bien fou par la suite ! Le sentir en lui, il n'y avait rien de meilleur. Il adorait ne faire qu'un avec son amoureux, s'était juste parfait, une union magnifique. Et il fut contente d'apprendre - et d'entendre par les gémissement de son partenaire - que s'était de même pour le vampire. De plus, il vint ensuite chuchoter à son oreille des paroles plus que flatteuses !

" je t'aime ... tu m'as manqué " chuchota à son tour Emiru à l'oreille de son amant.

L'humain commença ensuite à bouger du bassin pour que Ryô se mette à faire des aller et venu en lui... Il n'allait pas tenir très longtemps comme ça !

"Je t'aime aussi..."

Il commença donc un rythme, déjà assez soutenu. D'ailleurs, il ne se retenait pas de soupirer d'aise ou de gémir. Il pourrait définitivement survivre si Emiru devenait nymphomane. Il était trop bon, Ryo pourrait bien le satisfaire autant de fois qu'il le voudrait.

Ses mains glissaient sur le corps chaud de son amant, redécouvrant ses formes, et pour l'une d'entre elle, venant prendre son membre pour le masturber en même temps qu'il continuait ses coups de bassins désireux.

Emiru se tordait sous les coups de reins intenses que Ryo lui donnait. Il gémissait tout son plaisir, étant frustrer de ne pas avoir été touché depuis déjà une semaine. Tout Ryô lui avait manqué, et il ne pouvait pas nier que lui faire l'amour aussi, lui avait manqué. Ainsi, il profitait au maximum de ce fort moment, rejetant sa tête en arrière et laissant échapper de sa bouche des cris de plaisir. La main de son amant venant ensuite s'activer sur son membre le fit se cambrer, et gémir encore plus. C'était tellement bon, Ryô était tellement bon, et lui faisait tellement bien l'amour. Il pouvait ressentir tout ses sentiments à travers l'acte charnel. Hum... Il ne tiendrait pas bien longtemps à ce rythme. Il l'aimait beaucoup trop !

Il ne tiendrait pas à ce rythme non plus. La chaleur d'Emiru contre lui, son corps, son intimité, ses gémissements... Ryo sentait déjà son bassin se contracter, tout comme les gémissements de son amant se faisaient plus rapprochés.
Au final, ils jouirent presque en même temps. Emiru le précédent et l’étau autour de son membre le menant à en faire de même. Ryo gémit le prénom de son homme, retombant doucement sur le côté de son lit, fermant les yeux. Tiens, c'était la première fois qu'ils le faisaient chez lui! Cette réflexion lui passa par l'esprit alors qu'il tournait la tête vers l'humain, lui caressant la joue et venant l'embrasser.

Comme il s'y attendait, Emiru ne mit pas longtemps à jouir, et apparemment, Ryô aussi devait être particulièrement sensible ce soir, puisqu'il le suivit de très près. L'humain attendit alors que le vampire se retire pour aller se blottir dans ses bras, répondant à son baiser avec passion et amour. Ca faisait un bien fou de se réconcilier avec lui, il n'y avait pas à dire ! Ne pas le voir pendant une semaine avait été long, sachant qu'ils s'étaient disputés avant. Vraiment, il ferrait tout pour ne plus avoir à revivre ça !

" tu m'as vraiment pardonné, hein ? " chuchota t-il au bout d'un moment...

Oui, bon... Il tenait tellement à Ryô qu'il avait peur de ne pas être pardonner, et de rester fâché avec lui. Idée stupide quand on regardait en arrière, ce qu'ils venaient de faire !

Ryo échappa un très, très léger sourire, prenant le corps de son amant contre lui.

"Bien sur. Je ne t'aurai pas fait l'amour ainsi sinon."

QUoi que, pour une dernière fois avant de le jeter, il en aurait peut être été capable. Mais il ne s'était pas emmerdé à lui trouver une bague pour le jeter ensuite. Ah, la bague. Est-ce qu'il devait la lui offrir maintenant?
Ryo n'était pas du tout doué pour ce genre de chose, alors il se posait la question. Son regard se posa sur la table basse où il avait rangé l'écrin. Moment d'intense réflexion alors que ses mains caressaient le dos du médecin du bout des doigts.