" Ma belle aux bois dormants... " [Kousei]

Qu'importe d'où venait la tenue pour Kousei, tout ce qui comptait c'était qu'elle laisse voir son nombril, son tatouage et ses cuisses. En gros, qu'elle le couvre le moins possible. Ce serait multifonction en plus, car non seulement le jeune narcissique se satisferait lui même, mais en plus, la vue ravirait son maître ! D'une pierre deux coups si c'est pas merveilleux o/
Puis Riuki remit de l'ordre dans les pensées de Kousei au sujet de sa punition, suite à quoi le petit gromela, à voix presque basse, en haussant les épaules.

" Les règles disaient ne pas fuir, ne pas sortir dans le manoir, ne pas voir les autres vampires ... J'suis monté sur le toit pour prendre l'air, je suis revenu, j'étais pas loin et j'ai croisé personne. "

Bref, il ne valait sûrement même plus la peine de reparler de ça mais... Kousei gardait quand même en travers le coup du vampire qui l'attrapait par la gorge pour le soulever... ça avait été plutôt douloureux et l'inquiétait pour la suite... mais pour le moment, il se retrouvait sur les genoux de son maître, le visage relevé par la main de celui ci.

" Prenez mes lèvres alors... "

Est-ce qu'il avait le choix de toute façon ..? Non, il allait bien falloir qu'il s'offre à lui, un jour où l'autre. Riuki ne comptait pas le lui proposer, il attendait que Kousei le fasse. Kousei qui finirait bien évidemment par mourir d'envie, à force de s'abstenir... lui qui avait l'habitude de "jouer" tout les soirs, ça faisait un moment qu'il était obligé d'être sage... et le temps se faisait long. Mais pour la morsure, il n'était pas prêt. Pas encore... Alors il offrit ses lèvres, les portant jusqu'à celle de son maître avec douceur pour l'embrasser comme il se doit.

" Ca vous va ? Je vais ranger mon bazar peut être ? "

Kousei se redressa. Oui il n'était pas trop à l'aise sur les genoux de Riuki, il n'avait pas particulièrement envie d'aller plus loin avec celui qui venait de l'étrangler, quelques heures plus tôt à peine...

Oui Kousei n'était pas vraiment prêt à pardonner à son maître une punition qui lui avait semblé injustifiée. Pourtant, il était d'accord sur une chose, les baisers de Riuki appelaient à revenir... Il en voulait encore, même s'il jouait celui qui veut partir faire autre chose. Il fallait bien admettre que le gamin était en manque. A dix-huit ans, il avait déjà une vie sexuelle régulière depuis un moment, et là, une semaine d'abstinence ç'avait été plutôt long pour le jeune homme ...

" J'ai pas dit ça ... "

Kousei fit la moue, penchant la tête pour laisser le vampire jouer de sa langue dans son cou, sur son épaule... il frissonna légèrement en s'imaginant les crocs du vampire transpercer sa peau... Non, il ne le lui permettrait pas.

" Vous avez envie de moi ..? "

D'une main, Kousei relevait son haut de manière aguicheuse alors que l'autre se faufilait à la nuque de Riuki pour jouer avec ses cheveux...

Le petit Kousei se raidissait doucement en sentant les crocs du vampire frôler sa chair. Il avait peur qu'il ne finisse par se sentir frustré de ne pas avoir l'autorisation et le morde par surprise, il savait qu'il n'apprécierait pas beaucoup... voir pas du tout. Pourtant, il n'était pas contre la violence, bien au contraire, Kousei avait été élevé à la dure et avait appris à apprécier un peu de brutalité, mais se faire croquer comme un fruit ... ça lui faisait encore un peu peur. Cependant... le sexe, il en avait terriblement envie.

" Je ... je suis un peu en manque. Maître... "

Kousei lâcha son haut, laissant le vampire le lui retirer et venir jouer au niveau de ses tétons sensibles au contact de ses lèvres. Le jeune mortel soupira doucement, passant la main sur le torse de son maître pour commencer à le déshabiller aussi, voulant avoir droit au contact de sa peau, et lui prouver qu'il pouvait être ...

" Plus qu'un pot de fleurs ... je ne veux pas continuer à être simplement une décoration dans cette pièce... "

Etre le jouet de son maître... c'était toujours un peu plus. Alors Kousei se pencha doucement sur l'épaule du vampire, venant la mordiller, l'embrasser, tandis que ses mains s'affairaient à le dévêtir.