Premiers instants avec son jouet (Kyô)

Kyô fut surprit lorsqu'il le sortit de son monde, lui retirant ses mains de ses oreilles. Il resta aussi bouche bée lorsque le vampire lui annonça qu'il pouvait retourner dans le bain... Il repensa alors à l'eau, il faudrait qu'il la change !
A ce moment là, quelque chose de frais contre ses lèvres le sortit de ses pensées... c'était celles du vampire. Il n'eut d'abord aucune réaction, écoutant la recommandation de son interlocuteur, puis finalement, porta un doigt là où les lèvres étaient passées, et baissa les yeux, détournant le regard. Il se leva enfin, se rendant d'un pas rapide dans la salle de bain où il s'enferma, changea l'eau, et en mis une encore plus chaude. Il se déshabilla, s'y emmergea et lava encore son corps, puis, quand il repensa au baiser, savona sa bouche aussi fort qu'il le put.

On ne l'avait jamais embrassé... et c'était quelque chose d'étrange qu'il avait d'abord voulu oublier. Ses lèvres avaient été jusque là les seules à rester vierges... et le vampire venait de lui enlever cela. Il se rinça, finalement lassé de tenter de redevenir ce qu'il n'était plus. En quittant son ancien maître il c'était promit de ne plus jamais être un rien, de redevenir humain, mais c'était mission impossible. Il abandonnait.
Il sortit du bain, s'essuya et sortit une serviette autour de la taille. Les vêtements étaient mouillés par l'eau qu'il avait fait tomber par terre un peut plus tôt. Il retourna alors dans la pièce voisine, et se dirigea vers le vampire qui observait l'extérieur.

pourrais-je avoir des vêtements ?

Il se tint debout, à ses côtés, jusqu'à ce que le vampire ne daigne enfin poser ses yeux sur lui. En croisant de nouveau son regard sombre, il porta machinalement sa main à ses lèvres, se souvenant de la sentation qu'il avait éprouvé sur le moment. C'était étrange, il n'avait aucun mot pour la définir.
Il attendit patiemment que le vampire ne lui réponde.

Kyô prit les vêtements que le vampire lui donnait et s'habilla de suite, sans ce soucier d'être dans la même pièce. Il avait tellement de fois été forcé d'offrir son corps qu'il n'en ressentait plus aucune gène. Même être détaillé ne l'aurait pas dérangé.
Il ne remarqua qu'après s'être habillé que le vampire était aller s'allonger sur son lit. Etait-il fatigué ? Peut-être l'avait-il ennuyé depuis qu'il s'était éveillé... Kyô savait qu'il n'avait pas une personnalité facile, qu'il changeait de pensée comme de chemise, tout comme de comportement... Il paraissait étrange pour tout le monde, lui se comprenait. Il était simplement en perpetuel recherche de lui même, en doute, en duel contre les diverses facette de sa personnalité. Il ne demandait pas à être comprit, mais il savait que parfois, certaines personne ne supportait pas sa façon d'être.
Il s'approcha du lit à pas de loup et s'assit délicatement au bout. Il observa longuement le vampire sans ne dire mot. Depuis quand n'avait-il pas cotôyé un être de leur espèce sans se faire martyriser ? Sûrement jamais, du moins il n'avait jamais été aussi proche d'un vampire sans que ce soit lui qui ne soit observé. C'était tout nouveau pour Kyô. Il fixait les lèvres du suceur de sang... Combien de fois c'étaient-elle ouvertes pour planter les crocs qu'elles cachent dans de la chaire ? La fascination de Kyô prenait le dessus sur la haine à ce moment même... Il aurait voulut toucher les crocs de ce vampire, de n'importe quelle façon.

Kyô sut que ses pensées avaient été écoutées lorsque le vampire se repositiona tout en mettant en avant ses deux magnifiques cannines. Si le vampire les exposaient ainsi c'était sûrement qu'il avait deviné ce qu'il désirait implicitement et qu'il n'était pas contre. Sûr de ne pas se faire rejeter, Kyô se mit à quatre pattes et tel un félin glissa le long du grand lit pour chevauffer le corps du vampire. Il se savait désirable lorsqu'il faisait cela... et puisque le vampire voulait qu'il prenne des initiative, il le faisait. Pour finir, il approcha son visage de celui du plus vieux et arrêta ses lèvres quand son souffle caressa celles du vampire. Ce n'était pas de l'hésitation... mais de la provocation. Aussi vite que tout à l'heure, il était devenu un Kyô différent, manié par un désir. Il n'était plus le petit chat innocent et docile. Enfin, il déposa chastement d'abord sa bouche sur sa jumelle et cloua ses paupières pour apprécier les toutes nouvelles sensations. Il ne mettait toujours pas de mot sur ces dernières... mais peut lui importait à l'instant dit. Il ne souhaitait qu'une chose... toucher de sa langue les crocs bien apparant. Il sortit alors sa langue d'entre ses lèvres et la passa entre celles du vampire, qui restait immobile pour le moment. Kyô s'attendait à une quelquonque réaction dans les secondes à venir. Il glissa sa langue sur la première canine... Elle était glacée et tranchante... Il désirait presque s'y couper.

Kyô fut étonné que le vampire réponde à sa requête secrète. Finalement... Peut-être venait-il de découvrir une réel agréable sensation. Des frissons lui parcourient le corps entier, c'était bon.... et ça le fut encore plus lorsque le vampire prit sa langue entre ses crocs pour aspirer son sang. Des papillons volaient dans son ventre, lui procurant un plaisir auquel il n'avait jamais goûté.
Il sentait que le vampire en voulait toujours plus, mais il désirait jouer un peut... Il se recula et sentit l'autre se crisper. Il glissa alors ses mains dans ses cheveux et joua avec, comme pour le faire patienter. Son regard débordant de malice était plongé dans celui du vampire. Une minute passa et il se décida enfin à lui offrir de nouveau sa langue, la glissant sensuellement entre les deux croissants de chaires du vampire et en l'appuyant contre ses crocs.

Kyô permit au vampire de parcourir son corps de ses mains. Il le laissa caresser son dos en même temps qu'il continuait de boire son sang. Etrange, mais il ne sentait même pas son corps s'affaiblir, au contraire, il lui semblait être revitalisé.
Le vampire arrêta de boire son sang, mais ne sépara pas pour autant leurs lèvres. Kyô n'en était que plus satisfait, et il chercha la langue du vampire pour jouer avec un petit moment. Il s'assit ensuite sur le ventre du vampire, prenant ses aises, et replongea ses mains dans sa chevelure blonde, enroulant des mèches entre ses doigts fins. Il stoppa ensuite le baiser enflammé et laissa un sourire espiègle étendre sa bouche puis, pour finir, il glissa sa langue sur ses lèvres pour encore une fois narguer le vampire.
C'était la première fois de sa vie qu'il menait le jeu... et ça lui paraissait si bon qu'il en remandait. Il ne souhaitait pour le moment pas redevenir un autre Kyô... Il espérait que cela durerait. Tant que le vampire se prêtait à son manège, il pensait pouvoir resister à sa haine.

Kyô se retrouva bien vite dominé, et contrairement à ce qu'il croyait, sa personnalité ne bascula pas... Pourtant il était soudainement soumit. Il ne se posa cela dit pas plus de question, profitant du corps désirable collé contre lui, et des lèvres posant des baiser papillon au creu de son cou lui procurant des décharges éléctriques. Son corps ne pût alors se retenir d'onduler de lui-même.
Lorsque le vampire reprit possession de ses lèvres, il laissa un petit gémissement s'échapper. Il sentait dans son bas ventre des picotements intences dont il ne connaissait la provenance... Le désir d'une autre personne, il était persuadé que ça devait être ça. Ca ne pouvait qu'être ça.
Il passa alors sa main sous le chandail du vampire, frôlant la peau de ses mains chaudes, puis la caressant plus franchement en y faisant des aller et retour. Une explosion de sensations nouvelles naissaient dans l'entiereté de ses membres, il sentait même qu'il était... excité... ça ne lui était pourtant jamais arrivé.
Kyô referma alors son étreinte sur le corps du vampire, il voulait le sentir plus près de lui, encore plus près, toujours plus près. Il avait envie de leur peau l'une contre l'autre... D'une fusion de froid et de chaud... L'envie... Il pouvait avoir envie... grâce à ce vampire.

Alors que le vampire lui écartait les cuisses pour s'installer entre elles, et qu'il donnait des coups de reins plus qu'apuyés, Kyô retenait autant qu'il le pouvait de gémir toute sa frustration. Il fut alors bien heureux lorsque son amant commença à le déhabiller, puis, passa sa main sur la bosse formé sous son pantalon.
Il se sentait extremement à l'étroit dans ses vêtements, et il avait chaud, trop chaud. Il pressa alors un peut plus son bassin contre la main de son vis-à-vis, lui intimant de bien vouloir répondre à son désir. Mais le vampire continuait d'uniquement lui masser son intimité à travers le vêtements sans jamais passé sa mains outre. Il comprit alors en croisant son regard sévère qu'étouffer ses gémissement ne servait à rien. Il laissa donc sa bouche emettre des sons toujours plus aïgu les uns que les autres et retira le haut de son amant sans attendre pour entiérement profiter de son torse. Il le lui dévora de ses lèvres, suçant, mordillant, léchant chaque recoin d'épiderme. Puis, enfin, il sentit la main du vampire s'immisser sous son sous-vêtement, anticipant le futur plaisir, il soupirait déjà d'aise.
Le suplice ne durerait plus bien longtemps, il le savait... Il sentait l'envie du vampire s'accroitre de seconde en seconde... Leur corps seraient bientôt tout les deux nues, l'un étroitement sérré contre l'autre.

Une fois torse nue, le vampire dévora à son tour le torse de Kyô, qui lui, de ce faite, jeta sa tête en arrière et retourna coller son dos au matelas. Son amant planta même ses crocs dans son nombril alors qu'il y jouait avec sa langue quelques secondes plus tôt. Quand les crocs se plantèrent dans la chaire, et que le vampire commença à aspirer le sang, Kyô lâcha un long miaulement de contentement. Son vis-à-vis referma ensuite sa blessure et s'eloigna pour lui retirer le reste de ses vêtements. Désormai nu face au suceur de sang, Kyô fit glisser sa main le long de sa propre cuisse, la remonta sur son aine et continua sur son ventre, puis jusqu'à son cou dans un mouvement sensuel tout en soupirant. Le vampire voulait le faire languir... alors lui lui donnerait encore plus envie d'en venir au fait. Il finit cela dit par revenir sur Kyô et de nouveau se frotter à lui.
Le petit blond avait du mal à contenir son plaisir, la frustration s'emparait peut à peut de ses membres. Il décida alors de mettre lui-même fin à cette trop longue attente et fit glisser le boxer du vampire le long de ses cuisses. Il put alors lui caresser doucement l'intérieur de ses cuisses et remonter jusqu'à son sexe sans jamais le prendre franchement en main.
Mais le vampire ne céda toujours pas, alors Kyô stoppa toute attaque et passa ses mains dans ses cheveux, se léchant les lèvres sensuellement et ondulant encore et encore contre le corps de son amant sans le toucher de ses mains.

Les canines contre le cou de Kyô le faisait frémir de plaisir. Il aimait ce contact froid et tranchant contre sa peau. Mais il s'était bien dévié de son premier but... maintenant il ne désirait plus uniquement toucher ces canines, puisque c'était chose faite... Il voulait désormai ne faire qu'un avec le vampire, se sentir être "quelqu'un" plutôt que "quelque chose" et peut à peut cette sensation de ne plus être rien lui emplissait les entrailles.
Le vampire le désirait, voulait son corps, il le savait, il le sentait, là, contre sa cuisse... et même si ce n'était que sexuel, c'était un instant précieux.
Il aurait pût se contenir autant qu'il le souhaitait, il était fort à ce jeu là, ses anciens maîtres le forçait à se retenir... mais il souhaitait être prit maintenant, tout de suite, alors que des sensations toutes plus exquises les unes que les autres s'entremêlaient dans un cocktail d'extase pure. Il ondula alors une dernière fois du plus sensuellement qu'il le pouvait avant d'emettre la suplication divine...

prenez-moi

De là, il rejeta sa tête en arrière et écarta ses cuisses pour s'offrir entièrement et profiter pleinement de chaque émotion qui s'entrechoquaient en lui.

Kyô laissa l'entière possibilité au vampire de le contrôler. Tel une poupée il lui permit de guider ses gestes. Son amant s'éloigna quelques secondes, puis revint vers lui et le pénétra d'un, puis deux doigts. Kyô aurait très bien pût se passer de ce traitement, il avait tant de fois était pénétré que deux simples doigts ne le contentait plus. Il bougea activement le bassin pour faire comprendre son envie, que le vampire ne tarda pas à assouvir. Il lui saisit les hanches et entra en lui lentement. Kyô gémit de contentement... C'était si bon, de se sentir posséder ainsi, de consommer un désir partager... mais ce n'était jamais assez.
Violenter... Il avait été tant de fois violenté qu'une simple pénétration ne lui procurait qu'un vague plaisir vite oublié. De l'action, de la brutalité et de la vigueur, c'est cela dont il avait besoin. Souffrir... Il voulait pouvoir de nouveau souffrir, et il sentait cette aura de violence émaner du vampire, comme si elle était sa seconde peau.
Kyô attira alors son amant plus contre lui, et entamma des mouvements de vas et viens à l'inverse de ceux du vampire, pour que la pénétration soit plus intense, plus sauvage. Un voile de folie lui couvrait ses deux orbes chocolat ; il désirait avec véhémence de la douleur... quitte à se déchirer de l'intérieur. Retrouver un semblant de sentiment.

Alors qu'il prenait son temps, essayant de rendre ce moment le plus doux possible pour son amant, Suzune fut surpris d'entendre dans l'esprit de celui-ci, que Kyo voulait de la violence. De la douleur, c'est ce qu'il voulait absolument resentir, et cela voulait donc signifier que le blond était encore trop doux pour lui ... Cela allait rapidement changer dans ce cas. Suzune sourit à son petit jouet, collant son corps au sien encore plus que possible avant de murumurer à son oreille d'une voix sensuelle et en même temps assez dure :

- Alors mon Kyo ... On veut avoir mal ...?

Sans lui demander son avis, le vampire se retira alors de son corps, avant d'y repénétrer avec force et violence, déchirant un peu la peau et faisant couler quelques gouttes de sang. Il en sourit avant de continuer ce petit traitement, aprés tout, il donnait au blond ce qu'il voulait non ...? Les mains de Suzune se placérent au niveau des poignet du petit blond, les serrant de ses longs doigts et y enfonçant parfois quand les coups qu'il donnait était trop brute, ses ongles longs.

Du sang coulait... Son sang, il le sentait se déverser sur les draps, les salir. Le vampire entrait et sortait de lui toujours plus brutalement... Les coups de rein qu'il lui assenait brutalisait toujours autant son corps, allant de l'extérieur de lui, jusqu'à sa prostate dans un rythme plus qu'éffréné. Son corps se déchirait, partait en lambeaux et il se laissait détruire sans que le moindre mal ne lui étraigne les entrailles. Avant de cotôyer la souffrance, on lui avait toujours dit que l'on ne si accoutumait pas, et pourtant... depuis qu'il y avait goûter, son corps avait petit à petit accepter la douleur, et l'avait transformé en une chose quotidienne, totalement anodine. Alors qu'il se serrait encore et encore plus au vampire, collant son bassin plus qu'il ne le pouvait, choquant son corps contre celui de son amant, le percutant, se meurtrissant de son plein grés... Des larmes coulèrent. Des larmes de frustration, de mécontentement... Des larmes de haine. Le vampire n'arrivait pas à lui rendre un semblant d'humanité et il lui en voulait... Des tourants se déversaient de ses orbes sans jamais s'arrêter, et il continuait de se faire pénétré avec toujours autant de violence. C'était si... dénué de sens... Si inutile ... Il se sentait vide, et il voulait continuer. Il désirait que le vampire le pénétre jusqu'à plus soif, qu'il le prenne sans s'arrêter, quitte à y passer des heures. Il se devait de souffrir, ça ne pouvait en être autrement.

Les vas et viens finirent par se stopper et le vampire vint avaler ses larmes. Les yeux de son amant se plantèrent dans les siens... et Kyô ne comprenait strictement pas ce qu'il y voyait. Lui qui était pourtant d'ordinaire si observateur... C'était sûrement ses larmes qui le faisait mal voir, qui le rendait aveugle... ou alors avait-il mal jugé le vampire. Ce dernier entreprit d'ailleurs de le masturber. Les larmes de Kyô redoublèrent.
Pourquoi ne continuait-il pas de le brutaliser ? Pourquoi s'arrêtait-il en si bon chemin ? Il le sentait pourtant, que le vampire aimait les traitements qu'il lui faisait subir, alors pourquoi ?! Il se laissa cela dit faire, trop défasé pour ne serait-ce que bouger. Ses membres semblaient à nouveau paralysés, et c'était l'échatombe dans son esprit. Il pleurait, ne luttant pas contre ses larmes de haines... Il pleurait, et le désir que lui procurait le vampire se perdit dans les méandres de sa haine.