One night... || Uruha.

Uruha soupira avant de tirer une nouvelle fois sa main, essayant de la libérer de la poigne de l'homme qui lui faisait face. Sa force ? Celle qui le prenait souvent lors de ses crises n'était pas présente en ce moment et c'était tan mieux, le blond préféré passer pour une pauvre chose plutôt que pour un fou. Il leva alors les yeux vers l'homme qui semblait s'amuser de la voir ainsi, si l'on jugeait son sourire niais et moqueur. Il lui demanda si il était nouveau, ce à quoi Uruha ne répondit pas et essaya de se reculer, non, il était ici depuis un moment déjà, mais jamais personne ne le voyait, il était comme l'ombre du club. Personne ne le voyait vraiment, il était comme invisible, passant ses journées à nettoyer derrière les clients et les hosts, à s'occuper de vêtements de ces dernier, à aider un peu tout le monde, et voilà que ce soir, il se retrouver au cœur de l'action bien qu'il ne l'ai jamais demandé.

Il tourna la tête un instant, cherchant si autour de lui quelqu'un pourrait l'aider mais il ne semblait pas y avoir beaucoup de volontaires à ce poste. Il devait s'en sortir tout seul, son visage se transforma alors en une petite moue triste, et il se tourna vers l'homme, lui demandant d'une petite voix de la lâcher … Mais si il en avait été ainsi, tout cela aurait été trop facile bien entendu, il soupira alors que l'homme lui demandait si il ne voulait pas monter avec lui. Mais pour qui le prenait-il ? Il n'était pas un host … Si cet homme avait envie de coucher avec quelqu'un, ce ne serait pas avec le petit blond qui refusa catégoriquement en lui proposant de monter seul pour trouver quelqu'un à l'étage. Finalement, alors que Uruha s'était décidé à appeler le patron, quitte à se faire incriminé pour ne pas avoir satisfait le client, une ombre s'approcha du bar et une voix forte demanda d'une manière sèche de lâcher le blond qui ne bougeait plus. Il ne comprenait pas ce qui se passait, voyant juste qu'on lui lâcha la main d'une manière brusque, comme pour lui faire le plus de mal possible, avant que l'homme ne sorte du bar … un client en moins, Uruha allait se le faire entendre ce soir.

Une fois cette petite main blanche et marqué de partie rouge libéré, le blond la pris contre son corps, tel un animal blésé et soupira d'aise. Il avait vraiment mal mais ne devait pas se laisser aller, il avait encore beaucoup de travail à faire. Il prit néanmoins quelques secondes pour masser de manière tendre sa petite main avant de sentir que quelque chose se rapprochait bien trop de lui, il n'eut pas le temps de se reculer et sa main se retrouva prisonnière d'une autre poigne, bien plus douce. Uruha leva les yeux vers le vampire, une lueur de douleur en ses orbites marrons, il se rendit compte qu'il ne l'avait pas encore bien regardé, mais cela ne changeait pas grand chose, cet homme avait juste montré sa supériorité grâce à son état. Néanmoins, le blond fut surpris de se voir demander si il allait bien, la voix avait bien changé entre temps, elle n'était plus du tout menaçante et l'homme trouva cela étrange.

D'un geste rapide mais tout aussi efficace, il arriva a retirer sa main de l'étau de celle du brun qui était au bar, il avait réussit cela grâce à la douceur de l'étreinte du vampire. Après s'être reculé de quelques centimètre il hocha la tête, remerciant le brun :

- Oui, je vous remercie …

Et sans aucune demande, il se tourna, attrapa un grand et beau verre dans lequel il versa une bonne quantité de sang bien chaud et de très bonne qualité. Il le posa devant le vampire avec un petit sourire, qui donnait à son visage si jeune, une petite moue adorable, qui aurait pus savoir ce qui se cachait vraiment en lui ?

- Je vous l'offre … Et si vous ressentez le besoin de compagnie, je me permet de vous recommander l'étage du dessus, nous avons de très beaux hommes qui se ferait un plaisir de vous exaucer

Ce regards … prédateur mais pourtant retenus … C'était bien étrange et le blond ne put s'empêcher de frisonner. Uruha n'était pas de ceux qui aimait se faire observer ainsi, il n'était pas un host qui avait besoin de l'attention des autres, de leurs contacts pour vivre, lui il était juste un homme à tout faire. Les lits, le ménage, tout ce qui pouvait aider et le cacher des autres, mais ce soit, il avait bien été prit au dépourvus. Il sourit au vampire, soit, il ne voulait pas se faire offrir ce verre, mais pourquoi ne pas aller avec les autres bien mieux de l'étage et ainsi laisser le blond faire son travail tranquillement ? Lui, n'était pas payé pour parler aux clients, il était ici pour les servir, et n'avait pas besoin de faire la discussion.

Il observa un petit instant le verre devant lui et le vampire avant qu'un client ne levé la main dans la pièce, criant assez fort sa commande. Voila, c'était le moment de dire au vampire qu'il n'était pas ici pour parler mais pour travailler, il ne serait donc pas d'une très bonne compagnie. Après avoir répondu à l'homme qu'il allait bientôt apporter les verres, il se tourna vers le brun, une petite moue adorable sur le visage avant de s'excuser :

- D'accord, vous le payez, mais pour la compagnie il faudra trouver quelqu'un d'autre, comme vous le voyez, moi je travail … Je suis désolé

Après un dernier regard, Uruha se tourna, cherchant trois verres adéquates dans les étagères avant de faire de même pour les bouteilles correspondantes. Ses gestes étaient concentrés et précis, il faisait de son mieux afin que les clients ne se plaignent pas à son patron. Il eut rapidement finis, et posa le tout sur un plateau qu'il prit en main afin d'apporter cela aux clients. Lorsqu'il arriva en salle, Uruha du faire tout son possible pour ne pas sentir les regards posés sur lui, c'était tellement gênant, il savait qu'il avait un corps proche de la perfection à certains égares mais il ne pouvait s'en vanter car cela était bien trop excentrique pour lui. Ses vêtements étaient là pour cacher ce qu'il y avait à préserver mais à mettre en valeur ses formes pour inciter un peu plus les clients à boire. Oui, il aurait pus être Host comme Ruki, peut être qu'avec sa personnalité il aurait même pus le dépasser, mais il ne le voulait pas, ne le pouvait pas. Ses réactions pouvaient être bien trop étranges et incontrôlables pour qu'il soit mis prés de personnes à risque même si les vampires avaient de quoi se défendre.

Il fit son possible pour ne rien rétorquer lorsqu'une main se posa sur sa hanche, alors qu'il avait finis de poser les verres, il laissa l'homme s'approcher de lui et lui murmurer sa commande dans le creux de l'oreille avant de le laisser repartir. Tremblant, il arriva jusqu'au bar sur lequel il se retient un instant avant d'essayer de retrouver sa petite moue qui amusait et plaisait tan. Ce contact l'avait clairement dégouté, c'était pour cela qu'il refusait d'aller à l'étage. Il déglutis, ravalant ses larmes avant de se remettre au travail, n'osant pas un regard vers le vampire qui avait l'air si étrange mais pourtant gentil envers lui. Cela cachait peut être quelque chose.

En essayant d'attraper un verre particulièrement haut, Uruha fut obligé de lever bien haut les bras, laissant son haut se relever légèrement et montrer un peu son petit ventre plat sur lequel plusieurs marques étaient présentes. Des griffures de sa dernière crise qui devait remonter à une ou deux semaine déjà mais qui avait fait beaucoup de désastre sur son propre corps et les murs de son appartement qu'il essayait de cacher. Mais, trop occupé, il n'en remarqua rien et continua comme si de rien était, servant le client qui arriva bientôt au bar pour prendre directement sa consommation, épargnant au jeune homme une nouvelle traversé de salle.

Uruha essaya de ne pas faire attention à l'aura du vampire qui ne semblait vraiment pas de très bonne humeur. Alors qu'il servait tranquillement son client, le brun se leva brusquement, sans un regard et déposa un billet pour sa consommation. Le blond crut un instant que l'autre allait partir mais quelle ne fut pas sa surprise quand il se fit ordonné de rester où il était, et de voir ce vampire monter à l'étage. Il fit d'ailleurs beaucoup de bruit durant ce déplacement et encore plus une fois en haut. Cette attitude fit frissonner le blond qui se fit rapidement rappeler à l'ordre par un client qui exigeait un verre. Reprenant son rôle, Uruha sourit alors, avant de servir ce nouveau client, il venait d'en perdre un et d'en mécontenter un autre, il se devait à présent d'être à la hauteur pour ne plus faire perdre d'argent au club.

Tout se déroula d'ailleurs très bien jusqu'à ce que le favoris du patron ne descende de l'étage, rapidement et avec beaucoup d'empressement, il chercha des yeux le jeune serveur et s'en approcha. Uruha compris alors qu'il se passait quelque chose en haut, et pour qu'une personne telle que celle-ci vienne lui adresser la parole, cela devait être très important. Il écouta donc l'homme annoncer qu'un vampire très important dans le domaine de Gackt était arrivé en trompe dans le bureau du patron et qu'a ce qui s'était pour le moment entendu, il le voulait lui … Uruha. La surprise fut énorme lors de ces mots, et sans aucune autre explication, le jeune homme repartis d'où il venait, surement pour en apprendre encore plus. Le blond resta un long moment perplexe … Ne sachant que faire, non, non jamais le patron ne le laisserait partir, même si un vampire le décidait, il avait bien trop d'influence et de contact pour cela. C'était une chose qui n'était jamais arrivé, un peu plus tranquille, le blond reprit son service, souriant et amusant avec tous le monde, jamais le vampire n'aurait l'accord du boss … Impossible.

Et pourtant, une entrée fracassante fit grand bruit, laissant tous les clients un peu perplexe devant la scène qui se jouait devant eux. Un vampire brun, trainait par la col un des hosts assez connus du club et le balança derrière le comptoir ou se trouvait le blond. La suite fut des plus étrange, d'une fois forte et imposante, le vampire annonça que Uruha avait finis son service et que l'autre homme commençait le sien. Un mensonge, tout cela ne pouvait être qu'un mensonge, le blond ne voulait croire cela, il ne s'était pas fait vendre ainsi, comme un vulgaire verre de sang. Il observa un long moment le vampire devant lui, mais qui était-il au juste pour ainsi avoir ce qu'il voulait ? Le regard du blond était presque haineux, voilà que ce gentil vampire n'était rien d'autre qu'un manipulateur et cela ne lui plaisait pas. Il se retourna donc vers le jeune homme qui avait pris sa place, s'excusant rapidement avant de passer de l'autre côté du bar, il s'approcha du vampire, serrant les poings :

- Si je ne travail plus, alors je vais pouvoir rentrer chez moi !

Sans un mot de plus, le blond passa par porte de derrière avec la ferme attention de prendre ses affaires et de filer de ce bar jusqu'à demain soir. Sans prendre le temps de se changer, ni de prendre de veste, le blond sortis rapidement de la salle, passa devant le vampire avant de sortir du club. Ce qu'avait fait ce vampire l'excitait, il avait pris la peine de se ''battre'' pour l'avoir mais d'un autre coté il le traité comme une chose qu'on acheté et ce n'était pas du tout appréciable. Une fois dehors, Uruha pus se maudire de ne rien avoir pris avec lui, la froideur ambiante de cette nuit lui donnait des frisons dans tous le corps … Soupirant et après un dernier regard vers l'entrée, il décida de faire ce qu'il avait dit et de commencer à rentrer chez lui.

Il faisait froid, bien trop froid pour le petit blond qui n'avait sur lui qu'un mini short et un corset. Il aurait dû prendre le temps de se changer mais il n'avait eu qu'une seule envie : partir. De quel droit ce vampire pouvait-il se permettre d'aller voir le patron et de lui demander d'accorder une soirée à un de ses employés ? Et si le boss pensait que c'était Uruha qui s'était plaint à quelqu'un, oh non, le blond avait besoin de ce travail, personne ne le prendrait alors qu'il n'avait aucune formation ou même éducation. Le seul établissement où il avait été n'était pas une grande école mais un grand institue psychiatrique. Un soupira passa les lèvres de plus en plu claire devant la froideur de la nuit, alors qu'il arrivait à une intersection à laquelle se trouvait déjà le vampire. Comment … ah oui … Sa vitesse devait dépasser de loin celle de humain. Uruha l'observa alors qu'il commençait à parler, chose qu'il n'avait pas pris le temps de faire avant. Le brun était bel homme, c'était indéniable, mais sa beauté et son état ne devaient pas lui permettent de tout posséder.

Le vampire lui annonça qu'il n'était pas homme à courir après les autres, le contraire était donc sous entendu, et qu'il ne comprenait pas le mal qu'il avait pus faire en allant demander la soirée de Uruha. Le blond l'observa un long moment, se plongeant dans ses yeux si sombre, qui semblaient réveiller quelque chose en lui … Oh que non ! Impossible, cela ne devait pas se faire, Uruha refusait de perdre ainsi le contrôle de son corps à nouveau. Le blond tourna alors rapidement la tête, espérant ne pas trouver de quelconque clé à son inconscient qui ces temps-ci aimait beaucoup se montrer. Il fit quelques pas, afin d'être plus loin de ce vampire, bien que son corps demandait le contraire, il avait envie de sang, de violence et de sensations intenses. Mais il était hors de question que cela ne se réalise ! La voix de Uruha était basse mais sensuelle alors qu'il répondait à la question avec une pointe de colère :

- En quoi cela me déçoit-il ? Mais vous ne comprenez pas que je peux avoir besoin de cet argent ? Vous ne travaillez pas donc il est compréhensible que vous ne sachiez pas quel mal on peut avoir à garder un travail comme celui-ci.

Ses poings se serrèrent alors qu'il finis par s'adosser au mûr, essayant de garder un peu de chaleur dans son corps bien que cela ne soit impossible. Il soupira, essayant de se calmer un moment, il le devait pour éviter tout problème, ce vampire ne devait pas réussir à percer son secret qui n'avait jamais été mis à une si rude épreuve. Il laissa donc ses yeux vaguer un peu partout dans cette ruelle peu éclairé, ne voulant qu'on aperçoive cette petite lueur qui devait sûrement être très apparente. Ne supportant plus la situation le blond repris la parole, levant un peu les yeux vers le vampire, il y avait quelque chose qu'il voulait savoir :

- Et puis vous me devez une explication sur votre comportement … Pourquoi avoir agit ainsi ?

Inconscient ? Non, oui, peut être, Uruha n'avait pas peur de ce vampire, la seule chose qui le terrifiait assez pour le rendre muet serait de le mettre à nouveau de un établissement psychiatrique. Il n'avait donc pas peur de tenir tête à ce vampire et son Inconscient lui hurlait de le pousser à bout pour ensuite en subir les conséquences ...

Mon dieu, ce vampire était une vrai tentation pour Uruha qui ne devait rester autant prés de lui, non, pour son propre bien il se devait de partir au plus vite. Si jamais il perdait encore le contrôle, et ce devant le vampire ? Qu'adviendrait-il de lui si on savait, si quelqu'un apprenait qui il était en réalité ? Les médecins pourraient une nouvelle fois le prendre pour de nouvelles expériences, ils semblaient tan aimer son corps et son âme bien différente des autres. Le blond avait tan souffert entre les mains de ces personnes, entre médicaments, mauvais traitements, tortures, soins, non c'était bien trop pour lui, et il avait mis tan de temps à trouver une façon de s'échapper. Ici, il avait une nouvelle vie, bien mieux que ce dont il avait pus rêver durant ces années d'enfermement. D'ailleurs à présent le jeune homme ne pouvait se retrouver dans un endroit trop exigu, la peur de l'enfermement prenait vite le dessus et une crise pointait souvent le bout de son nez. Il préférait encore se faire mordre et mourir par les crocs de ce vampire que de revivre à nouveau cela. Après tout, il était un cas désespéré, les docteurs l'avaient souvent dit, et les moines en étaient totalement sûr … Uruha avait le diable en son sein.

Il chercha encore et encore à éviter le regard envoutant de ce vampire, réfléchissant rapidement à ce qu'il pourrait faire pour s'enfuir … Après tout, l'homme était un vampire, rapide et surement bien entrainé. Uruha n'avait aucune chance de s'enfuir …

D'ailleurs ce vampire n'avait aucune gène ou honte à l'observer, de haut en bas, essayant surement de sonder son âme … Oh non, il ne le fallait pas. Il finis par annoncer au jeune blond le pourquoi de ses actes. Ainsi Uruha avait réussit à captiver l'attention d'un vampire et non pour son sang mais pour sa vie ? Il lui disait à quel point il voulait tout savoir de lui et lui proposait même de l'argent, les vampires en possèdent énormément, c'était indéniable, mais de là l'offrir … Après ces dires, le vampire s'approcha de sa peut être future proie et posa sur les maigres épaules, une veste chaude. Uruha ne put s'empêcher de frémir sous ce contact bref mais trop intense pour lui qui n'avait pas l'habitude de se faire approcher ainsi. Le froid ne semblait plus faire son effet sur le corps du jeune homme qui était complétement hypnotisé par la créature magnifique qui lui faisait face.

Alors qu'il s'était obligé à garder les yeux baissés durant ce geste, voilà qu'une main gelée se posa sous son menton, l'obligeant à lever son visage vers celui du plus vieux qui plongea directement dans les yeux du blond. Oh non, il ne fallait pas que le vampire voit cette lueur qui se faisait de plus en plus présente. Mais paradoxalement, bien que Uruha n'ai aucune envie que le brun ne s'aventure dans son âme ainsi, il ne pouvait lui même détacher son regard de celui de l'autre homme, c'était trop profond, trop intense et si bon … Comme si une douce chaleur prenait lentement possession de son corps humain. Un vertige le prit, il se sentait si bien et mal en même temps, luttant pour la possession de son propre corps, car il sentait que celui-ci lui échappé peu à peu. Il posa une main sur la manche du vampire, se tenant à lui, serrant son poing sur le tissus. Un flash le prit … Du sang … Une cellule d'isolement … Des liens … Des cris …

C'est ce qui le ramena un peu à la réalité, il tourna alors rapidement les yeux de ceux de la créature, sans lâcher son vêtement, fermant ses paupières. Ainsi, aveugle à ce qui l'entourait, il murmura …

- Il n'y a rien de bon à savoir de moi …

Sa voix était comme désolé de ces paroles … Si le vampire savait tout ce qu'avait pus faire le jeune blond sans en avoir conscience. Orgies, provocations, luxure, bagarres, violences, … Tan de chose qu'il ne devait dire mais qui semblait hurler dans son esprit tel un livre grand ouvert devant un homme curieux.

Prés, trop prés, beaucoup trop d'ailleurs et Uruha avait bien du mal à se contrôler. Son corps demandait à être complétement libéré de sa conscience, mais cela, il ne pouvait le comprendre. Ce qu'il savait, était que la présence même de ce vampire était bien différente de celle des autres de son espèces. Elle était plus intense, forte, il semblait au blond qu'il ne suffisais que d'un regard pour qu'il se laisse totalement aller dans ses bras.

Mais il ne le devais pas, il ne connaissait pas ce vampire, et donc, n'avait aucune confiance en lui. Il était bien trop étrange, mystérieux, charmeur et … attirant. Uruha ne pouvait se laisser ainsi berner par n'importe qui, son corps, son âme en subirait plus tard les conséquences, et il ne le désirait pas. Bien qu'au final, le vampire possède une longueur d'avance sur le blond … sa perception des pensées, mais ce qui sauvait encore le plus jeune, était que ses mauvaises choses qu'il avait put faire, n'était pas inscrites dans ses souvenirs. C'était comme, une chose qu'il se cachait à lui même. Uruha n'était donc pas en mesure d'expliquer quoi que ce soit, de dire quoi que ce soit ou même de penser à ce que voulait tan voir cet homme. Pour que celui-ci puisse connaître le vrai Uruha, il devait réussit à le réveiller, ce qui n'était pas très dur étant donné que seul sa présence était une bonne motivation pour son inconscient.

Finalement, alors que l'humain venait de baisser les yeux, de peur de partager ses flashs, le vampire reprit la parole, demandant à tout connaître sur lui, même les mauvaises choses qu'il aurait fait. Le blond sursauta à ses mots, il n'avait jamais rien fait de mal, se contentant de subir à la place de son inconscient … il se mordit la lèvres inférieur, luttant contre les larmes qui voulaient sortir et ainsi se promener sur sa peau pâle. Il n'avait jamais compris ce qui avait poussé ses parents à l'emmener dans cet endroit … Jamais … Pourquoi avoir fait cela à son propre enfant, et pourquoi n'avait-il jamais pus voir sa petite sœur, la princesse qu'il avait tan attendu avec sa famille. Brusquement, sans qu'il ne demande quelque chose, voilà que le vampire venait de le prendre dans ses bras, le serrant contre son corps froid pour mieux le faire frissonner. Uruha essaya un premier temps de se débattre, mais la force de l'immortelle était bien trop importante, et il était tellement gelé que cela ne servirait à rien du tout. Il se laissa donc aller dans les bras de cet inconnus, si étrange, si différent. Une main était coulé dans ses cheveux couleur blé alors que l'autre s'était posé dans son dos, cette dernière était moins tranquille et se promener, faisant peu à peu craquer le plus jeune.

Il ferma les yeux, se reprenant, il devait savoir se contrôler ou il serait rapidement perdu. Il n'avait rien à offrir à ce vampire, excepté son sang, qui sans que celui-ci ne s'en doute, était la clé de son inconscience. Alors, sans s'en rendre compte, Uruha bougea la tête, la penchant afin d'offrir une très belle vus sur sa peau douce et vierge. C'était une ruse de ce qui se trouvait en lui pour que le vampire le morde et ainsi le libère. Tout cela alors que le plus jeune, et complétement hypnotisé dans ces bras si puissant, reprenait la parole d'une voix cassé et presque finalement qu'un murmure :

- Jamais … je n'ai jamais rien fait de mal … ce n'est pas moi, c'est lui.

Tout son corps tremblait, on aurait pus penser que c'était à nouveau le froid mais non, juste des frissons qui le prenaient alors qu'il se trouvait si proche de l'autre vampire. Il aurait aimé lui crier de le garder prés de lui, ainsi, d'en faire son jouet pour qu'il soit à jamais en sécurité, mais jamais personne ne pourrait vivre prés de lui … Après tout, il avait le diable en lui non ? Ce fut d'ailleurs une phrase qui lui revient en mémoire, et étrangement, cette fois, elle fut transmise au vampire. Cette phrase qu'avait dit ce spécialiste : On lui donnerait le bon dieu sans confession, mais il a déjà le diable dans son corps. S'en rendant compte, Uruha attendait avec peur la réaction du vampire …

Je le sentais totalement perdu, et pourtant ça ne m’empêchais pas de le garder contre moi. Il semblait vouloir s’enfuir, loin de moi, et pourtant une autre partie de lui ne semblait pas être du même avis. En fait, il avait l’air plus complexe encore que ce que je m’étais imaginé il faut dire. C’était comme s’il y avait eu deux personnes en lui, et qu’aucune d’entre elles n’était capable d’être d’accord avec l’autre. Quelque chose de totalement contradictoire. De toute façon à bien y regarder, c’est ce qu’il était il faut dire, rien d’autre. Mais sans m’en rendre compte, peut être que je venais de trouver la raison d’un tel comportement venant de lui. Ce besoin de fuir et de se réfugier dans un coin où personne ne viendra le chercher, comme le fait de rester contre moi sans rien dire, comme s’il tentait de profiter un peu plus encore de ce contact que je pouvais lui offrir. Dans un sens, je ne comptais pas le repousser, c’est moi qui avait prit les devant et qui l’avait prit contre moi de toute façon, et bien qu’il avait tenté de se débattre un minimum pour surement s’enfuir, il avait fini par se résigner alors je n’allais pas le laisser m’échapper une seconde fois…

Toujours avec autant de douceur, les doigts glissaient dans son dos, comme si j’avais voulu le calmer un peu plus encore, pour qu’il se sente mieux et qu’il me fasse enfin confiance. Dans un sens, c’était normal de ne pas avoir confiance en un vampire. Quel humain serait capable d’une telle chose sérieusement ? Après tout, nous sommes capable de vous mordre à n’importe quelle moment et sans raisons apparentes aussi. Bien que moi je ne faisais pas parti de cette catégorie. Mon Père m’avait bien éduqué, je ne tuais que les criminels ou autres malfrats. Mais ce que faisait Uruha n’était vraiment pas bon… Le jeu qu’il semblait vouloir jouer était dangereux, il ne fallait pas qu’il se comporte ainsi avec moi. Peut être n’était ce pas vraiment lui dans le fond, mais tout simplement son autre partie qui tentait de diriger ses gestes peu à peu, mais me laisser une telle vue sur sa peau douce, c’était criminel. D’ailleurs, sans m’en rendre compte, je me léchais déjà les lèvres, ne lâchant plus son cou du regard. Il allait souffrir si je lui faisais ça, mais dans un sens j’avais tellement envie de gouter son sang… Ca me démangeait depuis tout à l’heure, j’avais de plus en plus de mal à résister…

Mais le murmure qui me parvint aux oreilles me remit légèrement les idées en place, alors que je me reculais légèrement, sans pour autant reculer assez pour lui faire face. J’essayais surtout de me reprendre et de me calmer pour éviter de le dévorer tout cru. Et puis, alors qu’il n’avait pas ouvert la bouche, quelque chose me parvint, me crispant légèrement. Une parole qui n’était pas du bel ange que j’avais entre mes bras, mais de quelqu’un qui le lui avait dit. Et pour être franc, ce genre de chose expliquerait tout… Uruha n’était pas normal, il avait un problème, surement une maladie, et il avait du être poussé à faire beaucoup de bêtises sans même le vouloir, ou voir même sans s’en rendre compte, peut être n’était il pas conscient de ce qu’il avait pu faire…

« N’ais pas peur de moi… Je te soulagerai de tout ça… »

Une douce caresse sur sa joue, presque éphémère, un regard qui en disait beaucoup plus que mes mots, et mon visage revenait se perdre dans son cou, alors que je le serrais un peu mieux contre lui. Je n’avais plus envie de me retenir. Ce qu’il avait pu faire, je m’en moquais. Et je lui avais montré en le rassurant comme j’avais pu. Mais je voulais le faire miens, et je ne voulais pas le laisser m’échapper. Tant pis, Gackt dirait ce qu’il avait envie, je ferais d’Uruha ma propriété, mon objet ou ce que vous voulez, mais je ne le laisserai plus jamais partir.

Doucement, ma langue vint jouer dans son cou aux endroits les plus sensibles, avant que je mordille doucement le lobe de son oreille, laissant mon souffle saccadé par le désir effleurer doucement sa peau, ma main descendit jusqu’au creux de ses reins avant de le serrer possessivement contre moi, soupirant à son oreille, laissant un doux murmure franchir mes lèvres...

« Est-ce que tu as peur… ? »

Le corps du vampire, bien que plus froid que celui de Uruha, arrivait à réchauffer l'interieur du blond. Il se sentait ... bien dans les bras de cet homme qu'il ne connaissait même pas. Il ne savait de lui que son statut de vampire et le fait que celui-ci avait dans l'idée de le connaître bien mieux. Uruha ne savait que faire, il aimait être ici mais ne voulait pour aucun pretxte faire savoir à cet homme son probléme, il avait bien trop peur de ce qui pourrait lui arriver. Et pourtant ....

Il laissa échapper un soupire alors que les mains de cet homme passaient dans son dos, l'apaissant du mieux qu'elles le pouvaient. Il se sentait bien, et laissa même échapper plusieurs phrases sur sa condition. Et sans s'en rendre compte, le dibale en son sein, le faisait pencher un peu plus la tête à chaque fois, afin de pousser cet homme à le mordre. Ce sang, qui le ferait sortir, prendre la place sur la conscience du petit blond, qui le laisserait faire ce dont il avait envie. Uruha ne voulait cela, mais n'avait jamais le choix lors de ses crises. Alors qu'il venait d'annoncer que ce n'était pas lui qui faisait les bétisses, le brun le serrant contre lui une nouvelle fois, lui disant de ne pas avoir peur de lui, lui promettant de le soulager de cela. Mais comment s'en prendrait-il ? Était-ce possible pour un vampire de guerrir ce genre de maladie ? Si oui, alors pourquoi les médecins ne l'avaient jamais fait ? Uruha était sceptique, mais pour une fois, il avait envie de se laisser aller, et de croire à ce qu'on lui disait.

Il leva les yeux vers cet homme qui semblait de lui avoir caressait la peau de la joue, presque tendrement, avant d'échanger avec lui un petit regard. Il n'avait pas peur de lui, jamais, il avait seulement peur de sa propre personne.
- Je n'ai pas peur de vous.

Non, il avait peur d'une seule personne sur cette terre : Lui même, le Uruha qui pouvait ressortir parfois et être méchant, violent, sensuel, luxurieux, ... Il ne voulait être ce genre de personne sans en avoir conscience. Il laissa donc le vampire l'étreindre et aller jusqu'à se rapprocher dangeruesuement de sa peau. Il ferma les yeux, attendant la douleur mais ... Elle ne vint pas, arriva juste un frisson qui parcoura tout son corps. Que faissait le brun, oh ... Un nouveau frisson alors que le blond accrocha ses mains aux épaules du plus âgé. Serrant les poings alors que l'autre parcourait son cou par une langue chaude et maline. Depuis toujours, l'humain avait été très sensible au niveau de son cou, laissant échapper de nombreux rire lorsque sa nourrice le chatouillait à cet endroit. Ou des cris de douleurs quand les aigüilles passaient sur cette peau fragile. Et là, Uruha prenait connaissance d'une nouvelle chose qui pouvait se passer à cet endroit. Il se crisapa alors qu'un mordillement arriva à son oreille, vite bayallé par un murmure.

Le blond ne connaissait pas les plaisirs de la chaire, enfin, pas consicenement. Il sentait une étrange chaleur se former au niveau de son ventre, comme une créature qui naissait. Il laissa échapper un gémissement de plaisir alors que la voix demandait si il avait peur ... Non, il y avait plein de maniére de décrire ce qu'il resentait, mais la peur n'en faisait pas partie. Il secoua alors la tête de gauche à droite, ne trouvant pas le courage de répondre à haute voix. Il laissa les mains du vampire descendrent le long de son dos jusqu'à ses reins, alors que les siennes restaient sur les épaules de l'autre homme. Une d'elles, se fit plus courageuse, et allant se nicher dans la cheveulure brune, comme pour presser encore un peu plus la bouche de cet étrangern à son cou. Im avait envie de ressentir à nouveau ces frissons, alors, d'un murmure presque inaudible il osa :

- Encore ...

Ainsi, collé à cette homme, pressé contre son corps de marbre, cajolé par sa bouche, uruha se sentait si bien ... qu'il avait tendance à en oublier le reste.

C’est vrai que ce n’est pas bien, mais j’aimais ce sentiment de pleine puissance que je pouvais avoir sur lui. J’aimais le sentir défaillir entre mes bras rien qu’en sentant mes lèvres se poser sur son corps, le sentir se resserrer contre moi parce que j’aurais touché un de ses points sensibles, l’entendre soupirer de bien être parce qu’il aime le moindre de mes contact. C’était pour moi une preuve que je n’avais pas perdu la main certes, mais surtout que j’avais peut être réussi ce que je voulais faire depuis le début finalement. Moi qui voulais tant me l’accaparer, ne le garder que pour moi et pour personne d’autre, l’enfermer dans une jolie cage dorée pour pouvoir m’occuper de lui à ma façon, le chérir comme il se doit, en faire mon jouet particulier, ne plus laisser personne d’autre que moi poser ses mains sur son corps qui a l’air si fragile mais si perverti par ce quelque chose qu’il voulait tant faire taire face à moi. Je voulais l’obtenir, qu’il m’appartienne totalement, qu’il m’avoue le moindre de ses secrets, qu’il se laisse aller entre mes bras et qu’il me fasse entièrement confiance cette fois ci. Et mine de rien, ça semblait bien parti.

Et il ne se rendait surement pas compte de ce qu’il faisait. Cette façon qu’il avait de se coller mieux à moi après avoir plongé ses yeux noisette dans mon regard sombre, m’avouant de lui-même qu’il n’avait en aucune façon peur de moi. Dans le fond c’était mieux, je pourrais me l’approprier plus facilement encore… Et puis, ses mains qui glissaient peu à peu sur moi comme pour me montrer qu’il se laissait totalement aller cette fois ci, du moins peu à peu. J’espérai qu’il ne se rétracte pas au dernier moment il faut dire en fait. Mais il me dévoilait un peu mieux sa peau encore, comme s’il aurait vraiment voulu me pousser au crime, à la morsure aussi brutale que sensuelle, mais je ne voulais pas faire ça ici, ce n’était pas mon objectif, du moins pas avec lui on va dire. J’aurais pu mordre n’importe qui sans même attendre plus, mais lui, je n’avais pas envie de lui infliger ce genre de chose. Il le voulait c’est vrai, mais il y aurait droit, il ne faut pas s’inquiéter pour ça, ça attendrait juste un peu plus longtemps, pas ici, pas n’importe comment.

Je glissais ma langue une nouvelle fois dans son cou en de doux baisers qui se voulaient tendre et brûlant à la fois, ses doigts effleurant à peine sa peau avant que je le mordille doucement, remontant finalement à l’oreille pour un murmure des plus sensuels…

« Pas ici… »

Je me reculais finalement, lui prenant délicatement la main pour l’emmener loin d’ici. Mais avant toute chose, je sortais un foulard de ma poche, lui bandant les yeux en souriant. Il ne devait pas voir le chemin pour aller jusqu’à chez moi. Car ainsi, il ne pourrait pas s’échapper…

[. Sujet terminé (je te laisse commencer l'autre dans la chambre de Yasu~ <3) .]