Naoya without hope

Je n'ai pas vraiment envie de raconter mon histoire, mais il le faut bien. Après tout on n'efface pas son passé mais on apprend à vivre avec. Je pense avoir apprit maintenant bien que ça me reste gravé dans mon coeur. Je suis né d'une famille vraiment gentille, adorable, enfin pour ce que je m'en souviens. Je me rappel avoir vue mes parents étalés par terre dans une marre de sang et puis ensuite un trou noir. Un homme était venu dans ma chambre me parlant calmement et me racontant qu'il voulait mon bien. Cet homme était froid. Donc je savais déjà que c'était un vampire, même très jeune. Je me laissais emporter par cette homme et puis tout commença... Il était gentil contrairement à ce que j'aurai pu penser. Il ne touchait pas à mon sang, il refusait, il ne voulait pas me toucher de cette façon qu'il disait. Il prenait soin de moi et m'apprenait à grandir sans me faire marcher dessus. Il m'apprenait le respect des autres, ce qu'un homme devait faire et ne pas faire. Il m'apprenait les durs lois qu'il y avait en ce monde, et surtout comment me protéger de ça. Il ne voulait pas me perdre, il regardait toujours comment j'allais, si je m'étais blessé, si quelqu'un m'avait approché. Mais surtout, surtout, il m'apprenait la médecine. Quand j'eus l'âge de pouvoir manipuler comme lui, il m'apprit tout son savoir faire. Sa façon à lui de soigner, elle n'était pas simple mais très efficace. Je me tuais à la tâche pour pouvoir être à son niveau un jour, et même qui sait le surpasser mais il restait plus fort que moi. Je grandissais, je devenais plus beau chaque jour selon lui, il me disait même qu'il pourrait plus que me regarder s'il ne se retenait pas. Je me rapprochais de plus en plus de lui, je ne voulais plus le voir partir, je devenais fou de lui, je l'aimais plus que ma propre vie, je pouvais tout lui donner sans même réfléchir, risquer ma vie pour la sienne. Je le laissais me toucher comme bon lui semblait, il prit même ma première fois mais j'étais heureux de la lui donner. J'étais heureux ainsi, je ne voulais plus changer ma vie, je vivais heureux et dans un petit monde qui me plaisait plus que bien. Je l'aimais de tout mon coeur, mais je me répétais qu'un vampire ne pouvait pas avoir de sentiment, alors je me taisais sur mes sentiments.

Un matin, je trouvais une lettre sur la table au milieux des derniers soins que l'on avait pratiqué ensemble. Il y était écrit qu'il partait et qu'il me donnait l'ordre de ne jamais le retrouver. A cet instant, je ne savais plus si j'avais envie de vivre. Sincèrement, ma vie avait perdu tout son sens, et je ne savais plus quoi faire. A la fin, il avait prit le soin d'écrire qu'il voulait que je vive pour faire connaitre sa médecine. Ce qu'il me demandait était juste impossible. La douleur qui habitait mon coeur à ce moment était au delà de ce que j'aurai plus imaginer pendant toute ses années où je pensais à notre séparation. Je ne pensais pas que ça ferait si mal. Je pleurais sans cesse et je voulais ne plus l'écouter et puis mettre fin à mes jours. Mais je me suis toujours juré de faire ce qu'il me disait, jusqu'à ses dernières paroles. Alors, je continuais à vivre et en souriant. Je me construisais un sourire pour cacher tout ça. Je montrais que j'étais un médecin heureux et très doué. J'avais mon cabinet désormais, beaucoup de client. Je pensais sans cesse à lui. Mais comme dit plus haut, j'ai finis par vivre avec. C'est certes un passé qui fait mal, qui me détruit au plus profond de mon âme, mais je repense à ces moments remplient de bonheurs et puis je souris, et je me dis que la vie continue. Les années passaient et il ne revenait pas. Je n'attendais plus son retour au final, j'avais perdu espoir. Il ne reviendrait jamais. Je ne sais pas ce qui est le plus triste, ne plus l'avoir là en face de moi à me sourire en me disant que je faisais du bon travail, ou en jamais lui avoir avoué mes sentiments pour lui. Qui sait. Maintenant, il faut avancer, je suis fort, il m'a apprit à l'être. Alors, je ne dois pas gâcher son travail désormais.