San Hate†Myself
Messages : 42 Date d'inscription : 31/05/2012
| Sujet: San - I hate myself but I don't want to die Jeu 31 Mai - 6:36 | |
| {San} « Votre histoire »♠ Votre biographie : Acte 1 : J'étais un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets. L'enfance, c'était le moment de notre vie qu'on devait préféré. C'était un devoir, oui. Un devoir parce que lorsqu'on pensait au passé, à cette période de notre vie, ce qu'on devrait se dire, c'était : « J'étais insouciant, je ne me préoccupais de rien, j'avais toute la vie devant moi. ». Ces mots précis n'arrivait pas à germer dans mon esprit. Il n'y arrive toujours pas, il n'y arriveront jamais. Mon esprit était gangrené, investit par un virus sans nom défini qui obligeait mes pensées à se diriger vers des contrés inconnu, vers de contrés différentes, vers des contrés que même moi je n'aurais jamais imaginées pouvoir découvrir un jour. J'avais un esprit de contradiction à toute épreuves, absolument toutes. Ce n'était même pas véritablement désiré, juste comme une sorte de jeu... Un jeu que j'avais découvert au environ de mes six ans. On n'avait rien à m'envier, et je n'avais rien à envier aux autres. J'étais un badaud parmi tant d'autres, un enfant banal à la couleur de l'âme multicolore. Des étoiles dans les yeux, des rêves dans la tête. A cela près que mes rêves, à moi, ils ressemblaient plutôt à des cauchemars. Mes parents n'avaient rien d’exceptionnel ; beaucoup de tendresse à donner concernant ma mère, un peu trop de travail concernant mon père. Le lot habituel de l'enfance habituelle d'un gosse tout à fait normal. C'était justement cela, le problème. Mes envies oniriques n'étaient pas des plus sages, et ne correspondaient pas le moins du monde avec ce que mes parents, ce que cette société, ce que cette vie parmi tant d'autre exigeait de moi. Alors à défaut de me rebeller, de devenir un petit capricieux sans nom, j'ai instauré ce jeu de l'esprit sans même m'en rendre compte. Quand je pensais quelque chose, il fallait que je fasse l'inverse. Quand on me demandait quelque chose, j'en faisais une autre. Je me mis à exécuter tout ce qui était moralement répressible par ma propre éducation, à cause de ce jeu. L'enfance, ce n'était pas une période spécifiquement appréciée. C'était cela... Un peu tout cela, un peu tout ce que j'avais vécu durant ces années, un peu beaucoup... J'étais devenu autrement, à cause de mon enfance. Alors oui, j'étais peut-être insouciant, mais c'était cela qui m'avait mené à ma perte. Vraiment. Mon âme se noircissait un peu plus chaque jour.
Acte 2 : Chaque homme doit inventer son chemin
Je ne sais plus vraiment pourquoi, ni comment, mais il m'est arrivé un jour de me dire que mes actes, et pensées n'étaient peut-être pas totalement déplacés. Oui. Que peut-être existait-il un endroit dans ce monde où cette envie de sortir des clous n'en était pas une, où l'on pouvait s'exprimer réellement sans craindre que la pensée des autres nous dévore. J'ai espéré que ce monde puisse exister, qu'il puisse m’accueillir, et faire de moi l'un des siens. Je ne savais pas encore que cette espoir n'était pas totalement vint. Je n'avais encore aucune expérience, j'étais à la fleur de l'âge, à peine. Je découvrais. Les autres, moi-même, une foule de sentiment. Ces sentiments ne me plaisaient pas, ils étaient désagréables, et me procuraient une sensation irritable de gêne, de mal être, de frustration. J'appris pourtant qu'il m'était impossible de véritablement fuir, que je devrais subir indubitablement ces émotions sans que ma raison ne puisse influer dessus. Cela aussi, c'était frustrant. Non... Je ne savais pas. Je ne savais rien. Au final, même maintenant, peut-être était-je encore loin de savoir. Mais personne ne sait. La recherche de la connaissance est infini. Infiniment infini.
Acte 3 : La vie, c'est une panique dans un théâtre en feu.
L'esprit de contradiction, n'est-ce-pas ? Une belle connerie. A force de faire tout ce qu'on ne désire pas faire, tout ce qu'on ne veut pas que l'on face, tout ce qu'on ne devrait pas faire, on se noie. C'était une vérité général dont je n'avais pas encore connaissance, lorsque j'étais enfant. Je ne compris que plus tard, qu'une fois que les flots de ce jeu m'avaient totalement engloutit, et que je ne pouvais plus m'en dépêtrer, que souhaiter ce que je ne souhaitais pas, c'était finalement devenir ce qu'on détestait. Le moindres de mes actes, je les répugnais. J'étais devenu un enfant déchu, un ange trop vite dépourvu d'aile, où n'ayant tout simplement jamais apprit à voler. J'avais un visage d'enfant, un visage de poupon adorablement mignon, innocent. J'étais le diable, un peu. Sûrement beaucoup. J'avais les traits de la luxure imprégnés sur mon visage, et le mot décadence gravé sur mon front. Je n'étais que fruit de débauche. Encore, et encore. J'étais l’aversion que je me portais.
Acte 4 : Il y a des souvenirs qu'on ne partage pas.
Je suis assis au bar, et je n'observe personne. J'ai la tête plongé dans ce verre d'alcool, et je ne pense à rien d'autre qu'au prochain. Au prochain verre dont le liquide viendra caresser ma gorge puis s'écouler dans mon œsophage pour venir meurtrir mon foi. Mon foi détruit, encore, toujours, par l'acide continuelle que j'ingurgite jours après jours. Une main se pose sur mon épaule quelques secondes à peine plus tard. J'avale. J'avale l'alcool avec autant d'envie que j'avalerais dans une vingtaine de minute environ le sperme de ce mec immonde, de ce vieux bedonnant vicelard qui préfère tromper sa femme avec un homme plutôt qu'avec une autre femme. En le payant, en plus. Parce qu'il préfère se dire que « ce n'est que pour cette fois », qu'il n'est pas homosexuelle, non, pas lui, jamais, que c'est juste « pour le délire », « pour voir », « pour comprendre », et qu'il « ne recommencera pas ». Mais moi je ne dis rien, je suis là pour ça. Je suis là pour cacher aux yeux du monde que ces hommes sont gay, mais qu'ils ne peuvent pas assumer, qu'ils ne le veulent pas. Je suis là pour les sucer jusqu'à plus souffle, puis recommencer avec un autre une heure à peine plus tard. Je suis la pour prendre, pour me faire prendre, pour vendre mon cul à des hommes en mal d'amour, en mal de sexe, en mal de rien. Pour des hommes qui ne me considèrent que comme une putain. Mais je ne suis pas qu'une putain alcoolique, non. Je suis juste ce que j’exècre. (le titre de chaque Acte appartient à Sartre) ♠ Physique : San mesure un mètre soixante cinq mais il ne vaut mieux pas se fier à sa petite taille, ni même à ses airs d'adolescent. Sous son visage diaphane, et ses grand yeux bruns en amandes cernés outrageusement de noir se cache bien plus qu'un simple enfant découvrant le monde des adultes. Ses cheveux sont toujours noir et bleus, mais sa coloration commence néanmoins en ce moment à délaver par manque d'entretient. Il les portent mi-long, à hauteur des épaules, et les coiffe toujours harmonieusement. Ses courbes sont féminines, graciles, mais cependant anguleuses, car très peu de graisse se trouve sous ses vêtements, très peu, même trop peu ; ses os sont saillants. Il a une petite croix de Ankh tatouée dans la nuque. ♠ Principaux défauts/qualités : je-m'en-foutiste, fataliste, contradictoire / des qualités ? Il ne s'en trouve aucune. ♠ Vos plus grandes peurs : Mourir ♠ Vos goûts :Aime | L'alcool. Déteste | Lui-même. « Derrière : San » ♠ Pseudonyme : Reika' ♠ Age : 18 ♠ Expérience RP : / ♠ Avatar choisi ( groupe) : San - NEGA ♠ Une chose à dire ? Rien, rien, et rien il me semble | |
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Hakuei † Le démon †
Messages : 49 Date d'inscription : 31/05/2012
| Sujet: Re: San - I hate myself but I don't want to die Ven 1 Juin - 23:29 | |
| Il me plait... ce sale petit débauché. Je pense pouvoir trouver amusant de lui apprendre la vie, lorsque le moment sera venu. | |
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Kousei ♣ L'artiste ♠
Messages : 644 Date d'inscription : 04/03/2010 Age : 35
| Sujet: Re: San - I hate myself but I don't want to die Lun 4 Juin - 6:50 | |
| Bienvenue ! Tu es validé. | |
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