Hizaki *Shining Pearl*

♠ Votre motivation dans la vie : Gagner de l'argent pour soigner mon père malade
♠ Vos plus grandes peurs : la mort de mon père par ma faute
♠ Vos goûts : élégance, raffinement mais aussi une certaine simplicité
♠ Vos particularités : fort tempérament mais naïf ce qui me rend peu crédible, maladroit quand je suis nerveux.






♠ Physique :
Mon visage est mon principal atout. Je m'en suis vite rendu compte. Tout le monde me prenait pour une fille avec mes longs cheveux blonds, mes lèvres pleines et bien dessinées et mes yeux de biches. C'est ce que les gens emploient pour me décrire. J'étais gêné au début mais je m'y suis fait et pour une raison, j'ai poussé ce trait à l'extrême. J'aime être une femme et qu'on me considère en tant que telle. Les hommes sont souvent cruels entre eux, et je n'ai pas cet inconvénient, excepté avec les homophobes, mais je n'en ai pas rencontré beaucoup. Mais revenons à moi puisque c'est ici que je dois décrire mon apparence et non ma mentalité. Mes yeux sont bruns assez sombres mais je les agrémente de maquillage pour intensifier ce qu'ils dégagent. Je choisis soigneusement mes rouges à lèvre et mon vernis. Mes ongles sont toujours parfaitement tenus. Je prends soin de ma peau comme un petit trésor, je recherche la perfection car je suis loin de l'atteindre. Je plais à certains je le sais mais est-ce suffisant pour soigner mon père ? Ma peau est donc aussi lisse et blanche qu'une peau de bébé et le moindre coup se voit immédiatement dessus, c'est pourquoi je fais très attention à ne pas me cogner.
Mes tenues vont de paires avec mon physique et ce que je suis, une femme. J'opte souvent pour des tenues classiques lorsque je ne travaille pas, des pantalons de tailleur, un petit chemisier en flanelle et une veste sombre, je préfère garder l'argent pour mon père. Mes tenues de scène, elles, sont splendide. Maître Gackt les paye et je lui en serais éternellement reconnaissant car jamais je n'aurais fait assez d'argent sinon, et on m'aurait virer du club aussitôt. Ce sont toutes de longues robes majestueuses, je me sens comme une petite princesse quand je les porte.

♠ Psychologie :
N'est-ce pas étrange d'avoir des attributs masculins et de se sentir femme ? Cela fait peu de temps que je m'affirme comme je suis mais je suis encore étonné par moi-même. Je suis aussi frustré, enfin je l'étais car je ne savais pas quoi faire de ce que j'avais entre les jambes jusqu'à ce que j'arrive au club. C'est Maître Gackt qui m'a montré comment faire pour concilier ce que j'étais dans ma tête et ce que mon corps était. Je lui en serais éternellement reconnaissant même si je ne l'ai jamais revu depuis. Il semble prendre soin de moi à distance et c'est plutôt étrange. Je l'admire beaucoup.
Mais mon physique n'est pas tout dans ce que je suis, enfin, peut-être que cela joue dessus. Probablement même. Je suis naïf, je dois le reconnaître. Je suis encore bien trop jeune pour connaître la vie et ses peines, je suis presque un enfant. Un enfant adulte, un homme femme. Je crois que je suis à une charnière de ma vie, un moment où tout peu basculer dans un sens ou dans l'autre et pour l'instant je flotte. Je ne suis pas vraiment à l'aise avec ça. Mon père ne sait pas que je me travesti complètement pour le travail. Il sait juste que je suis au night club, peut-être comme serveur ? On en a jamais vraiment parler. Il n'en a pas le courage. Me voir en bonne santé lui suffit mais je suis sûr que s'il savait, il en mourrait. Ma vie actuelle tourne autour de lui, je fais ce travail pour lui. Je ne connais rien à l'amour, c'est un sentiment qui m'est étranger. Mon père est le seul et l'unique. L'amour charnel lui...je n'ai pas eu beaucoup à faire avec lui. Maître Gackt a été le premier, deux ou trois autres vampires l'ont suivi depuis que je travailles mais, je n'ai pas encore un grand un succès et j'espère que ça changera. Mon père a vraiment besoin de cet argent et je ferais tout pour qu'il vive bien jusqu'à son dernier souffle.

♠ Histoire :
J'ai à peine 18 ans depuis quelques semaines. Ma vie n'a donc pas été très longue et je n'ai pas grand chose à raconter. C'est peut-être un peu prétentieux de se dire qu'à 18 ans on peut déjà résumer sa vie comme ça. Mais puisque c'est demandé, je dois m'exécuter. Il y a donc 18 ans, je né. Pour ça, il faut une mère. Enfin, je n'ai jamais connue la mienne. Mon père m'a dit qu'elle était morte en accouchant mais je la soupçonne de m'avoir abandonné car mon père a plusieurs fois reçu des lettres venant d'une femme, à chaque fois que je lui posais des questions dessus, il feignait l'ignorance et devenait nerveux. Au bout de trois ou quatre lettres, je n'ai plus insisté. S'il était autant nerveux c'est que cette femme comptait mais je faisais plaisir à mon père en croyant toujours à la mère martyr.
Avec un salaire, nous n'étions pas vraiment riches. Mon père m'a envoyé dans une école basique, assez discipliné, j'apprenais mes leçons de façon bête et je sautais deux classes. J'ai terminé le secondaire à 16 ans. Plus jeune que ceux de ma classe et avec mon physique déjà fin et encore enfantin, je fus souvent entre deux groupes, ceux qui m'adoraient parce-que ce physique et l'androgénie était une chose commune, et ceux qui me méprisaient parce-qu'ils avaient sûrement peur des vampires et du monde de la nuit. Parce-que tout le monde savait très bien, et moi en premier, que les androgynes les plus beaux finissaient bien lotis aux bras de puissants vampires. Ceux là, les peureux, me traitaient de catin et de mordu, alors que je ne connaissais pas ce genre de chose à l'époque. C'est pendant ma scolarité que j'affirmais un peu plus ce que j'étais même si je n'osais pas encore troquer mes vêtements de garçons contre ceux de filles. Je me contentais de choses mixtes qui dessinaient suffisamment ma silhouette puisque je devenais coquet en même temps. Je mis rapidement du crayon et du mascara, sans aller plus loin toutefois. J'avais encore peur de ce que je sentais au fond de moi. Mais de toute évidence la transformation s'opérait, aussi lente était-elle.
Les derniers mois avant mon diplôme, mon père tomba gravement malade. Son salaire fut maintenu quelques temps mais il ne toucha bientôt plus rien. Je passais mes examens à ce moment là. J'avais déjà décidé que j'irais travailler pour payer ce qu'il faudrait. Les assurances ne couvrant que le loyer, il y avait encore la nourriture et les frais d'hôpitaux à payer. Je me mis donc à chercher du travail activement, sans grand succès. Désespéré, je m'assis à un bar pour boire un thé et c'est là que je vis l'affiche de recrutement. Le Night Club de vampire autant que de mortel avait besoin de deux hosts supplémentaires et le recrutement se déroulerait le 6 du mois à minuit. J'attrapai le papier et le glissai dans ma poche avant de filer. Le jour J, je m'étais préparé avec soin. Je m'étais acheté une robe simple, jolie pour son prix bon marché et j'avais pris des talons blancs tout simples également pour aller avec. Il me fallait cet emploi et le seul moyen que j'avais de l'avoir c'était d'être beau...étant donné que pour le côté homme c'était raté d'avance, j'avais décidé de tout miser sur le côté femme. Avant de partir je me regardais un moment dans le miroir. J'avais beaucoup de mal à me faire à cette image. Est-ce que j'avais vraiment le droit de m'habiller de cette façon avec le corps que j'avais ? J'étais mal à l'aise. Caché sous un pardessus beige, les chaussures laissées à l'extérieur de la chambre, je suis allé dire au revoir à mon père avant de sortir rejoindre le Night Club.
Je ne savais pas encore grand chose des vampires à l'époque, je n'en avais jamais rencontré et je ne prétends pas aujourd'hui en savoir beaucoup plus, mais j'étais motivé. L'hôpital envoyait des lettres de relance de plus en plus souvent avec une somme exorbitante inscrite dessus et je ne pouvais pas payer ça alors que mon père avait besoin de ces soins.
Alors que j'entrais dans le club, je vis plusieurs autres humains qui comme moi étaient venus pour le recrutement. La nervosité s'empara de moi. J'étais loin d'être aussi beau que certains d'entre eux, et je m'assis timidement à l'écart. Quand vint mon tour, je tremblais plus que jamais et je cru tombais en me tordant la cheville mais non. J'entrais dans la salle d'entretien et c'est là que je le vis. Majestueux et élégant. Le Premier en personne. Je savais parfaitement qui il était et je savais aussi qu'il possédait le club. Mais je ne pensais pas qu'il assistait aux recrutements et pourtant, il était là. Peut-être pour contrôler au mieux son lieux d'amusement ? L'entretien se déroula normalement, je répondais avec sincérité même si ma gêne et ma nervosité était apparente. Les mortels n'étaient pas convaincu mais le regard de Gackt sur moi était si intense que je cru qu'il allait me tuer dans les secondes qui suivraient. Il n'en était rien. Je sais maintenant qu'il lisait en moi, et à vrai dire, il y avait tellement de chose à lire qu'il ne s'ennuya pas. Il exigea qu'on me prenne moi, les mortels et le gérant auraient carte libre pour le deuxième. Je me relevais pour remercier avec un peu trop de reconnaissance mon sauveur avant de m'éloigner pour partir. Seulement j'oubliais ma maladresse nerveuse et je me tordis une nouvelle fois la cheville avant de perdre l'équilibre. Je me maudis de n'avoir jamais porté de talons jusqu'à ce jour là. Maître Gackt arriva en une fraction de seconde pour me retenir et grâce à lui je ne tombais pas. J'avais à peine 17 ans.
La nuit suivante, il m'expliqua le fonctionnement du club et le travail qu'il attendait de moi avant de commencer à me questionner sur moi même et mes goûts. Il avait parfaitement vu mon trouble concernant mon physique et mes sentiments, il avait vu mon père malade et il savait que je n'avais jamais eu de mère. Et c'est cette nuit là qu'il m'apprit à devenir moi-même. Il m'apprit qu'avec ce corps là, je pouvais assumer ma féminité et que cela plairait sans aucun doute aux gens qui avaient du goût.
Depuis à peu près un an donc, je travailles comme host au Night Club de Maître Gackt. J'ai fais la connaissance de mes collègues mais ayant toujours peur des sarcasmes et des moqueries je n'ose pas aller vers eux. La plupart sont efféminés mais ne s'habille pas comme je le fais. Je ne connais encore pas grand chose du métier. Je sers convenablement les vampires. Je les laisse me mordre quand ils le souhaitent mais peu m'ont demander d'aller plus loin, il préfère choisir quelqu'un de moins innocent pour ça ce qui me met un peu plus à l'écart encore des autres employés. Ma vie n'est donc pas vraiment intéressante mais je fais tout ce que je peux pour la vie et le confort de mon père. Sans lui, je n'existerais pas. Il m'a élevé et donné tellement, je refuse qu'il parte ainsi, à cause d'un simple manque d'argent.




♠ Pseudonyme : Dili
♠ Age : 21 ans
♠ Expérience RP : assez j'espére
♠ Avatar choisi ( groupe) : Hizaki (Versailles)
♠ Comment vous êtes-vous retrouvé chez nous ? une amie
♠ Une chose à dire ? Like a rose
♠ Code de validation : Ok par Kousei !

Une petite princesse au night club ... Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je suis à votre service ^^

Merci ^-^ j'hésiterais pas à venir rp alors !